Traduction de la page

mercredi 25 avril 2012

Les Agences Nationales Gabonaises:Outils de Bonne Gouvernance et d'Exécution "Transparente"des Chantiers Prioritaires de la Nation

Dès son accession à la magistrature suprême le 16 octobre 2009, le Président de la République s’est résolument engagé dans la mise en œuvre de son projet de société basée entre autres, sur la bonne gouvernance. Il a, de ce fait, initié la création des différentes agences qui doivent mettre en exécution la politique conçue au niveau des différents départements ministériels.
        Ici, une vidéo exclusive sur le rôle et les attributions  de l'Agence Nationale des Grands Travaux
Cliquez sur la Flèche blanche pour Visionner

 Mais la mise sur pieds de ces agences fait l’objet aujourd’hui des diverses interventions comme à l’accoutumée, visant tout simplement à ébranler la volonté du Président de la République, dans sa détermination de faire du Gabon un réel pays émergent. Car nombreuses sont des interprétations qui font d’ores et déjà de mauvais procès auxdites agences soit pour détournement de fonds soit pour incapacité.
 
Ces interprétations ne devraient pas être les bienvenues surtout lorsqu’on sait tout le gâchis qui a longtemps gangréné la gestion des finances publiques au Gabon avec pour effet corollaire de mauvaises notations auprès des partenaires au développement. En effet, condamner la création des agences nationales aujourd’hui serait faire preuve de mauvaise foi et singulièrement lorsqu’on sait que celles-ci ont pour objectif, d’exécuter correctement et efficacement sur le terrain les projets de l’Etat.

Et cette volonté exprimée au plus haut niveau par le Président de la République participe de sa volonté de faire en sorte que les projets de développement retenus soient exécutés jusqu’à leurs termes. C’est dire que contrairement à ce que pense bon nombre de Gabonais aujourd’hui, les agence nationales créées par l’Etat visent à mettre fin aux détournements des deniers publics affectés jadis orchestrés dans la réalisation de plusieurs chantiers dans le pays. Des détournements étaient récurrents au niveau de plusieurs départements ministériels qui constituaient autrefois des véritables réservoirs d’enrichissement illicite.


Cette dynamique a contribué fortement au retard accusé par le pays en matière d’ infrastructures de développement. Nous pouvons citer par exemple, les fêtes tournantes, initiées par le feu président Omar BONGO ONDIMBA qui ont été une occasion propice pour certains départements ministériels et personnalités politiques d’hypothéquer la réalisation des projets retenus dans plusieurs localités. Ce qui justifie d’ailleurs la présence de plusieurs éléphants blancs dont les députés viennent de nouveau attirer l’attention du Premier Ministre lors de sa déclaration de politique général le 12 Avril dernier.

Tous ces dérapages qui ont dégradé l’image du Gabon dans le domaine de la gestion des finances publiques, a conduit le Président de la République de mettre en place des agences qui pourront mieux gérer, de manière transparente des fonds destinés à la réalisation des marchés. Dans le même ordre d’idées, le fait que ces agences soient directement rattachées à la présidence de la République ne pose aucun problème.
Cela devrait au contraire rassurer l’opinion dans la mesure où cela permet davantage au Président de la République qui est soucieux de répondre aux préoccupations des gabonais, d’avoir un œil regardant sur le niveau exact d’exécution des chantiers.

Par conséquent, plutôt que d’incriminer la création des agences, les spécialistes de mauvaises interprétations devraient savoir que cette dynamique participe tout simplement de la politique de bonne gouvernance contenue dans le projet de société du président de la République. Elle permet de ce fait, au chef de l’Etat, de bien suivre l’évolution des travaux  et des dépenses comme ce fût le cas avec l’agence nationale des grands travaux (ANGT) lors des préparatifs de la CAN Orange 2012.

En définitive, le rattachement des agences à la présidence de la République n’est rien d’autres qu’un mécanisme de lisibilité dans la gestion des finances publiques, contrairement aux années précédentes. Cette situation serait entre autres, la résultante des bonnes notations enregistrées par le Gabon auprès des institutions internationales. De ce fait, il revient aux autorités compétentes d’accentuer les actions de communication dans ce sens afin d’éclairer l’opinion sur la question relative à la création des agences ainsi que leurs effets escomptés.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Votre commentaire ici