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lundi 7 décembre 2020

Faux passeports: Quatre suspects et un capitaine de police écroués à Libreville

Le parquet de Libreville a placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville, le 4 décembre, deux Libanais, deux Maliens et un capitaine de police. Ces personnes sont impliquées dans l’affaire de 120 faux passeports établis par la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI).

Quatre suspects et un capitaine de police écroués à la prison centrale de Libreville le 4 décembre, suite à l’affaire de faux passeports.

Le 4 décembre, deux sujets libanais natu Gabonais, Georges Ondo A, Abbas Abagha Chehab, deux Maliens, Konaté Lahassane, Mamadou Konaté, ainsi qu’un capitane de police, Junior Otsobogo, chef de service passeports (DGDI), ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur du tribunal spécial de Libreville.

Interpellés il y a quelques jours à la suite d’une vérification des dossiers par les services de la DGDI, Junior Otsobogo et ses compagnons ont été auditionnés le 4 décembre par le procureur. Ils sont soupçonnés d’avoir établi 120 faux passeports à partir de faux documents d’état civil.

Interrogés sur les faits, le capitaine Otsobogo et ses co-accusés n’ont pas pu opposer des arguments convaincants. Vu la gravité des faits, le parquet a délivré un mandat de dépôt à leur encontre pour «faux et usage de faux et complicité de faux».

samedi 5 décembre 2020

LES RESEAUX SOCIAUX : SOURCE D’INFORMATION OU DE MANIPULATION ?


AFFAIRE DE PASSEPORTS DE LA DGDI

Selon le journal L’Union du 05/12/2020 un réseau de trafic d’émission de vrais-faux passeports a été démantelé au sein de la DGDI.

Plusieurs fonctionnaires de cette administration ont été interpelés dans cette affaire qui révèle aussi l’implication de sujets étrangers, notamment deux libanais et trois maliens. Tout serait parti de l’arrestation par la Police de l’Air et des Frontières française des individus étrangers en possession de passeport gabonais. Saisis, les responsables de la DGDI ont diligenté une enquête qui a permis de démanteler le réseau sus-indiqué. 

Alors que l’enquête relative aux vrais-faux passeports déclenchée par la nouvelle équipe dirigeante de la DGDI n’avait pas encore révélée toutes ses conclusions, certains activistes ont envahi la toile, attaquant, calomniant les responsables de ladite DGDI d’avoir suspendu les personnes impliquées afin de positionner leurs proches, voir de régler des comptes à d’autres proches de leurs prédécesseurs.

Loin de l’idée de soutenir toutes velléités de malversation, encore moins de déstabilisation de qui que ce soit, il faut plutôt avoir à l’esprit  ce dont il est question dans cette affaire. On est en face d’une atteinte à la citoyenneté gabonaise qui ne devrait à priori laisser personne se perdre dans des allégations fallacieuses fussent-elles diffusées dans les réseaux sociaux.

Le comportement manifeste de certains compatriotes s’identifiant eux mêmes  comme étant activistes suscite à cet égard des interrogations quant à l’utilisation de ce moyen de communication moderne. En effet, comment comprendre qu’une enquête qui vise à faire la lumière sur un phénomène dégradant pour notre pays soit aussi mal interprété par des compatriotes. Au lieu saluer le courage de cette nouvelle équipe qui a eu le mérite de s’attaquer ouvertement à ce qui s’apparente à une nébuleuse, et attendre les résultats de l’enquête, ils ont commencé à prendre position pour les personnes soupçonnées qui jusque là bénéficiaient de la présomption d’innocence.

Au regard de cette attitude, on peut s’interroger sur les intentions réelles de ces activistes qui font beaucoup plus dans le sensationnel et le dénigrement de certains responsables, que d’informer objectivement l’opinion nationale et internationale.

La sauvegarde de la légitimité du passeport gabonais devrait être l’affaire de tous. Aussi, toute action visant à préserver ce symbole de souveraineté devrait-elle être soutenue et susciter une adhésion nationale.

Affaire à suivre

Karl MOUNINI NDONG  (Gabon Utile)

vendredi 4 décembre 2020

Gabon : comment faire des documents numériques des équivalents du papier ?

 Le Gabon veut faire des documents électroniques des équivalents des supports papiers.

Deux mois après l’adoption par le Conseil des ministres du projet de loi portant réglementation des transactions électroniques en République gabonaise, Edgard Anicet Mboumbou s’est présenté, mardi 1er décembre, face aux députés membres de la Commission des affaires sociales, des affaires culturelles et de la communication. À l’Assemblée nationale, le ministre d’État à la Communication et à l’Économie numérique est allé solliciter l’examen et l’adoption de ce texte de loi qu’il juge utile, voire nécessaire pour le pays qui aspire à l’émergence d’ici à 2025. Ce qui, pour les autorités gabonaises, passe par une administration moins contraignante vis-à-vis de ses usagers, plus rapide dans le traitement des dossiers, et donc plus efficace.

Aussi, face aux élus, le membre du gouvernement a-t-il assuré que la réglementation des transactions électroniques au Gabon permettra, entre autres, «consacrer la liberté de communication en ligne». Mais son projet de loi vise surtout à «consacrer, dans un double souci d’efficacité et de sécurité, l’écrit électronique comme l’équivalent du support papier à plusieurs niveaux, d’harmoniser les règles régissant les relations contractuelles nées par voie électronique (et) dématérialiser les formalités des procédures, notamment dans le cadre des démarches administratives».

Lors de l’adoption du projet de loi, le 2 octobre dernier, le Conseil des ministres avait expliqué que celui-ci avait pour but de créer «le cadre juridique de l’utilisation du numérique dans les actes de la vie courante, en ce sens qu’il traite notamment des aspects liés à la communication au public par voie électronique, au commerce électronique ainsi qu’à la sécurisation des transactions électroniques». Pour les autorités l’assurent : «Ce cadre juridique prend en compte les restrictions liées aux exigences de sécurité, d’ordre public, de respect des droits de l’Homme et les spécificités de l’administration.»

 

 

Coopération : Relations au beau fixe entre le Gabon et le Vatican

 Ali Bongo a reçu le 2 décembre à Libreville, le Nonce apostolique du Gabon avec qui il a évoqué la coopération entre le Saint-Siège et l’Etat gabonais. Il est ressorti de cette audience que les relations sont au beau fixe entre les deux parties, malgré les tensions nées de la réouverture des lieux de culte en octobre.


 

Le Chef de l’État Ali Bongo lors de l’audience accordée à Monseigneur Francisco Escalate Molina et l’Archevêque de Libreville, le 2 décembre 2020 à Libreville. © Facebook

Après les tensions nées de la réouverture des lieux de culte en octobre, le Vatican et le Gabon ont rassuré l’opinion sur la bonne santé de leurs relations. Tel semble être le sens de l’audience accordée par Ali Bongo au Nonce apostolique du Gabon, qu’accompagnait l’Archevêque de Libreville, le 2 décembre au palais présidentiel.

En effet, le représentant spécial du souverain pontife est venu renouveler à Ali Bongo, l’engagement de l’Eglise catholique et du Vatican dans sa relation avec le Gabon, celui d’œuvrer ensemble au développement spirituel, social et culturel du peuple gabonais. «Nous avons évoqué les bonnes relations existantes entre le Saint-Siège et l’Etat gabonais. Et nous avons réaffirmé la volonté du Saint-Siège et le président de la République de continuer dans cette bonne relation, mais également étudier d’autres domaines de collaboration comme la santé et l’éducation, notamment au bénéfice des catholiques et populations en général», a expliqué Monseigneur Francisco Escalate Molina sur Gabon 1re.

En octobre, la réouverture des lieux de culte, alors fermés depuis plusieurs mois en raison de la pandémie de Covid-19, était au cœur de positions querellées entre l’Eglise catholique, emmenée par l’Archevêque de Libreville, et les autorités gabonaises. Les deux parties se sont finalement entendues sur la réouverture conditionnée des lieux de culte en fin octobre. Si un doute pouvait encore subsister après cette issue, l’audience accordée par Ali Bongo à Monseigneur Francisco Escalate Molina, semble définitivement aplanir toute tension entre les deux camps.

 

jeudi 3 décembre 2020

Valery Giscard d'Estaing l'Ami d'El Hadj Omar Bongo

 Clic vidéo https://www.youtube.com/watch?v=S56oGX-yRvc



 

 


VIH-Sida : Les voies de Sylvia Bongo pour vaincre la maladie chez les filles de 15 à 24 ans

 La Première dame a proposé le 1er décembre à Libreville, les défis à relever pour vaincre le VIH-Sida chez les jeunes, notamment les filles âgées de 15 à 24 ans. Favoriser la réflexion et le questionnement des jeunes autour de la sexualité et des différents moyens de contraception, fait partie des quatre défis listés par Sylvia Bongo.


 

Échaudée par l’inquiétant taux de prévalence du VIH-Sida chez les jeunes filles de 15 à 24 ans, la Première dame tire la sonnette d’alarme. «D’où l’importance de mettre en œuvre diligemment les précieuses recommandations contenues dans la stratégie de promotion de droits de la femme et de réduction des inégalités femmes-hommes au Gabon», a affirmé Sylvia Bongo le 1er décembre à Libreville, à l’occasion de la Journée mondiale contre le Sida.

Pour l’épouse du chef de l’Etat, le Gabon doit relever quatre défis pour vaincre la terrible maladie chez les jeunes filles. Il s’agit d’améliorer les connaissances des jeunes filles et des jeunes garçons en matière de VIH-Sida ; favoriser la réflexion et le questionnement des jeunes autour de la sexualité et des différents moyens de contraception ; sensibiliser au dépistage ; renforcer la responsabilité de chacun.

Au Gabon, le taux de prévalence du VIH-Sida chez les jeunes filles de 15 à 24 ans est de 1,9%, soit quatre fois élevé que chez les hommes dans la même tranche d’âge. «Nous devons agir et vite. Ensemble nous vaincrons le Sida», a conclu Sylvia Bongo.

Plan d’action PME : La mise en œuvre se précise

 Le ministre des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et celui de la Promotion des Partenariats Publics-Privés se sont concertés le 1er décembre, sur la définition des axes du plan d’action de la relance des Petites et moyennes entreprises (PME).

  

Les ministres Hugues Mbadinga Madiya et Carmen Ndaot ont présidé le 1er décembre, une réunion conjointe sur la mise en œuvre du plan d’action dédié aux Petites et moyennes entreprises (PME). Cette rencontre à laquelle participaient les responsables de l’Agence nationale de la promotion des investissements du Gabon (ANPI-Gabon)ceux de Junior Achievement Gabon (JA Gabon)de la Chambre de Commerce, de l’ONE, vise à définir les mécanismes juridiques, fiscaux et institutionnels pour booster l’entrepreneuriat et partant, le processus de diversification de l’économie nationale.

Parmi les dispositifs étudiés au cours de cette rencontre, et susceptibles d’insuffler un nouvel esprit d’entreprise pour un élargissement stratégique de la base productive, figurent notamment ceux liés aux axes ci-après : le renforcement du cadre juridique et réglementaire; la levée des fonds pour le financement des PME ; la facilitation de l’accès des PME aux marchés publics et privés ; la facilitation de l’accès des PME aux financements; la lutte contre le secteur informel et la mise en œuvre des programmes de renforcement des capacités et d’appui à l’entrepreneuriat.

Selon le ministre des PME, ce plan d’action instruit par le gouvernement «est une continuité des politiques mises en place par les autorités du pays, déterminées à assainir le climat des affaires». Car estime-t-il, on ne peut relancer durablement une économie sans un tissu économique solide, avec notamment comme socle les PME.

GabonReview