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jeudi 28 juillet 2016

crise dans la communauté Mpongwè


Crise dans la communauté Mpongwè : Jean Ping, un porte-poisse partout
Mpongwe


Décidément, partout où il pose les pieds, Jean Ping porte la poisse. Si ce n’est qu’il sème les germes de la division. Et pour cause ? Le remue-ménage actuel qui secoue la communauté Mpongwè, à laquelle il appartient, mais qu’il a transgressé les usages pour sa gloire. Alors que celle-ci n’a de rite pour sauvegarder sa culture, et non prendre position sur le plan politique. Même du temps des grands leaders politiques de ladite communauté, à l’instar de feu Pierre-Louis Agondjo Okawe et autres Jules-Aristide Bourdes Ogoulinguende, dans les années 1990, jamais des séances d’adoubement traditionnel n’avaient été à l’ordre du jour. Pas plus qu’on avait entendu que ses enfants prenant part à la présidentielle de décembre 1993, le rite Mpongwè n’avait pas été mis au profit de l’un d’eux.

Mais il a fallu que Jean Ping soit dévasté par la soif du pouvoir, pour comprendre qu’il ignore tout des us et coutumes de la tradition Mpongwè. Au point de créer un précédent dans la communauté. Mais c’est devenu la marque déposée de Jean Ping de saborder les regroupements dès qu’il y pose les pieds. La mort du Front uni de l’opposition pour l’alternance, on la doit à Jean Ping. Ce n’est pas tout.

Si à l’Union nationale (UN), il ne reste plus que Myboto, père, fille et gendre gigolo, pour donner l’illusion, c’est parce que Jean Ping a réussi à dynamiter les fondations du parti de l’ancienne Sobraga. Tout comme le même Ping s’est créé des inimitiés avec d’autres camarades de l’opposition qui l’ont accueilli, mais qu’il a trahi avec son entêtement à se déclarer candidat de l’opposition, alors que derrière leur pitoyable Front, ils parlaient de candidature unique.

Tous ces hauts faits d’armes ne pouvaient que continuer à le poursuivre. Puisqu’il vient de réussir de faire sauter l’unanimité Mpongwè avec son intronisation. Une véritable poisse ambulante qu’est ce Ping. Voilà qu’il vient aussi de se ramasser une mémorable honte nationale de la part de ses parents qui lui dénient le titre qu’il a voulu se sangler pour la présidentielle à venir. C’est à croire qu’il faut à Ping, un véritable bain avec des décoctions du village, pour laver ce corps.

 

la candidature d'Ali Bongo Ondimba validée par la cour Constitutionnelle


Présidentielle 2016: la candidature d’Ali Bongo Ondimba validée par la Cour Constitutionnelle

July 28, 2016 - 12:39



Ali-Bongo-Ondimba

Dans un rendu du 25 juillet 2016, la Cour Constitutionnelle, après examen des recours déposés par Guy Nzouba Ndama, Jean Ping et Pierre-Claver Maganga Moussavou, vient de confirmer la candidature d’Ali Bongo Ondimba. La haute instance juridictionnelle, conformément aux dispositions prévues par la loi, vient de notifier sa décision aux différentes parties.

En effet, la Cour Constitutionnelle a jugé irrecevables les recours des trois candidats de l’opposition qui voulaient éliminer l’homme de la situation de la course au fauteuil présidentiel. Dans son rendu, la cour explique que “non seulement l’acte de naissance incriminé n’a pas été produit au dossier soumis à l’examen de la Cour constitutionnelle, mais de surcroît celle-ci n’est pas compétente pour se prononcer sur l’authenticité d’un acte d’état civil”. Ainsi, le débat est définitivement clos! Les prestidigitateurs de l’opposition gabonaise qui ont fait de l’état civil d’Ali Bongo Ondimba leur projet de société et leur plan d’action politique pour briguer les suffrages des Gabonais doivent songer à revoir leurs copies.

À moins de 30 jours de l’élection présidentielle, les différents états-majors de la majorité républicaine qui accueillent cette décision de la Cour constitutionnelle avec satisfecit, attendent maintenant le début de la campagne pour rassembler les Gabonaises et les Gabonais autour de la candidature d’Ali Bongo Ondimba.

 

Me Francis NKEA avocat d’Ali Bongo ridiculise Jean PING et ses avocats


                                                        voir la video

samedi 23 juillet 2016

Rétention des preuves par la CENAP: un faut débat pour 3raisons simples!!!!



Rétention des preuves par la CENAP : un faux débat pour 3 raisons simples !


La CENAP doit garantir la protection des données à caractère personnel
La loi no 001/2011, portant protection des données à caractère personnel précise en son article 4 les domaines qui doivent être protégés par la loi. Il s’agit en effet de : « – toute collecte, tout traitement, toute transmission, tout stockage et toute utilisation des données à caractère personnel par une personne physique, par des personnes morales de droit public ou de droit privé ». Ça veut dire que la CENAP était passible de poursuites si elle rendait publique les données à caractère personnel des citoyens candidats à la présidentielle. Rappelons-nous que la protection des données à caractère personnel a été le combat de toute une vie de feu Pierre Mamboundou qui a abouti à la biométrie. La violation de cette disposition, avait même valu au gouvernement une interpellation à l’Assemblée Nationale par Zacharie Myboto, alors député.
2- Il faut une décision expresse du juge pour ouvrir les archives d’une administration
Dans tous les pays du monde comme dans toutes les administrations, l’accès à des données archivées, soit-il dans une situation de litige, doit être le fruit d’une autorisation expresse d’un juge compétent. Ce fut ainsi le cas pour l’accès aux données d’état civil de la ville de Nantes, en France pour faire authentifier la souche gabonaise du Chef de l’Etat, Ali Bongo. Sa sœur Ounaïda Bongo a dû recourir à un juge compétent pour obtenir le droit d’avoir accès à Nantes, pourtant elle était engagée dans un contentieux contre celui-ci. La seule qualité de candidat à une élection ne suffit pas pour obtenir en l’espèce le droit d’accéder aux documents archivés de la CENAP. Ce seul argument est suffisant pour disqualifier l’argument de la rétention de la preuve par la CENAP.
3- Les membres du directoire de la CENAP travaillent sous serment
Lors de leur prise de fonction, les membres qui composent le directoire de la CENAP prêtent serment devant la cour constitutionnelle en jurant: « de garder le secret des délibérations auxquelles ils auront pris part ». La validation d’abord et ensuite l’archivage des dossiers des candidats fait partie des délibérations auxquelles ont pris part les membres du directoire de la CENAP. Ils en sont collectivement responsables. Et celles-ci ne peuvent être contestables que devant une autre juridiction dite d’appel. Divulguer ces délibérations sous la pression d’un certains nombre de candidats à une élection, c’est être passible de poursuites pour parjure, ce qui serait une atteinte grave à la crédibilité et au bon fonctionnement de l’institution électorale. Avec cette attitude de la CENAP, notre pays va simplement vers la restauration de l’autorité de la puissance publique.