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mardi 20 mars 2018

Témoignage : Des leaders de la diaspora gabonaise des USA tentent d’extorquer 30.000 dollars à une délégation d’officiels gabonais


Nouvelles révélations des plus surprenantes dans l’affaire diaspora gabonaise de Washington contre la délégation d’officiels gabonais conduite par le ministre de l’Eau et de l’Energie Patrick Eyogho Edzang qu’accompagnait Ernest Mpouho, directeur général de la Société du Patrimoine. Alors que les supputations vont dans tous les sens , un membre de la diaspora gabonaise aux USA ayant pris part à la récente rixe de Washington  a décidé de rompre le silence et dénoncer ce qu’il appelle « la perversion du combat par le chantage»

C’est par un appel vidéo que ce gabonais naturalisé américain, résidant à Washington DC a bien voulu se confier à la rédaction de i24gabon tout en exigeant que lui soit préservé un total  anonymat afin que sa famille résidant au Gabon ne soit pas inquiétée. Visiblement menacé et inquiet pour sa sécurité, nous vous publions in extenso l’accablant témoignage de ce dernier « le 25 février 2018 nous avons appris à travers un des nôtres, l’arrivée à Washington du ministre de l’Energie Patrick Eyogho Edzang et Ernest Mpouho neveu d’Ali Bongo Ondimba. Comme à l’accoutumé , nous nous sommes retrouvés entre résistants de la diaspora pour les enrhumer. C’est au cours de cette réunion que certains parmi nous ont été surpris par le discours d’un autre genre de trois membres influants de notre diaspora qui prenaient part à cette réunion. Ce qui était plus surprenant c’est qu’on avait l’impression qu’ils s’étaient entendus au préalable. Ils nous ont fait savoir à cette réunion que ça va faire deux ans que nous faisons de la résistance mais rien ne bouge au Gabon et la communauté internationale nous a déjà lâché. Il est donc temps de penser à nous-mêmes. Nous avons des charges et des familles à nourrir, ça ne peut pas continuer comme ça. C’est à cette même occasion qu’ils nous ont appris qu’un rendez-vous a déjà été pris pour le 26 février à 11 heures avec un émissaire des officiels à l’hôtel the Westin Washington DC City Center situé non loin du parc Franklin Square. La délégation elle-même séjournait au Washington Plazza. Malgré le refus de la majorité d’entre nous, nous nous sommes rendus par solidarité le lendemain au lieu du rendez-vous. Face à l’émissaire des officiels gabonais, nos trois compatriotes de la diaspora ont exigé 30.000 dollars à Patrick Eyogho et Ernest Mpouho. Ils ont insisté en demandant à l’émissaire de dire à ses patrons que s’ils jouent au malin, ils vont subir la pire humiliation de leur vie et qu’ils vont prendre les vidéos d’eux qui seront relayées à travers les réseaux sociaux. Deux jours se sont écoulés après cette rencontre sans avoir la suite de la délégation. C’est suite à cette absence de retour que nous avons décidé de leur rendre visite au Washington Plazza Hôtel où ils résidaient. Contrairement à ce que nous avions l’habitude de faire, nous avons été courtois et avons même accepté de nous asseoir à leur table. Certains parmi nous avons même  commandé à boire plusieurs fois. Ce n’est que lorsque nos interlocuteurs nous ont fait savoir qu’ils ne sont pas en mesure de  donner les 30.000 dollars exigés que la situation a dégénérée. Mes trois compatriotes de la diaspora n’ont pas manqué de jurer à nos interlocuteurs qu’ils vont en finir avec eux et qu’une cabale médiatique sera lancée à leur encontre pour les déstabiliser définitivement. Ils ont par ailleurs,  à la suite d’échanges violents, promis de leurs faire dire ce qu’ils n’ont pas dit. Je puis vous assurer que l’essentiel des propos en off attribués à la délégation sont une pure imagination. D’ailleurs vous constaterez vous-mêmes que les vidéos relayées ici et là ne sont pas compètes parce que nous avons supprimé certaines séquences. En l’occurrence là où on parle d’argent. Si la délégation avait accepté de donner les 30.000 dollars, il n’y aurait pas eu cette grotesque campagne de désinformation et de diffamation. Certains me demanderont pourquoi avoir attendu tout ce temps avant de parler. A ceux là, je dirais que dès le départ je n’étais pas partant pour que notre combat soit monnayé. D’autres compatriotes avec. Même si aujourd’hui je suis menacé et vilipendé dans le milieu des gabonais à Washington, je tiens à ce que le monde entier sache ce qui s’est passé. Aujourd’hui c’est moi qu’ils tentent de faire passer pour la mauvaise personne parce qu’ils savaient que j’allais finir par parler. Mais je ne laisserai personne se faire de l’argent sur le dos d’une cause commune. Le combat que nous menons est un combat noble et juste. Nous continuons de réclamer la vérité des urnes et des événements post- électoraux d’aout 2016. Nous savons que les gabonais vivants au Gabon comptent sur la diaspora. Comment comprendre qu’aujourd’hui cette diaspora accepte de se vendre pour 30.000 dollars ? » A-t-il conclut.
Un témoignage qui donne des sueurs froides quand on sait à quel point Jean Ping et le peuple gabonais comptent sur la diaspora pour l’aboutissement de leur combat. Doit-on corroborer, à la suite de ce témoignage, les affirmations des détracteurs de cette diaspora qui ont toujours allégué que cette dernière est composée d’une bande  d’affamés qui fait du bruit pour se remplir la panse?
Pour rappel, après la rixe entre la diaspora gabonaise  de Washington DC et la délégation d’officiels gabonais, des vidéos jetant l’opprobre sur les deux chefs de ladite délégation circulent sur les réseaux sociaux.

jeudi 8 mars 2018

Gabon: le ministre de l’Intérieur reçoit des proches de Jean Ping


Petit dégel politique au Gabon, mercredi 7 mars. Après la crise née de la contestation de la réélection d'Ali Bongo en 2016, des leaders proches de Jean Ping, chef de l'opposition gabonaise, ont participé à leur première réunion avec un membre du gouvernement d'Ali Bongo. Il s’agissait de préparer les élections législatives, dont la date doit être fixée par le Centre gabonais des élections. Une institution qui n'est pas encore mise en place
  Le ministre de l'Intérieur du Gabon était très heureux de présider la réunion de ce mercredi, en présence de proches de Jean Ping. En effet, outre la majorité présidentielle, Lambert Noël Matha a reçu Zacharie Myboto, Guy Nzouba Ndama, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, Louis Gaston Mayila et Michel Menga, tous considérés comme des poids lourds de la galaxie de Jean Ping. Leur présence à cette réunion confirme les divisions au sein du clan du chef de l’opposition, dont un carré de fidèles prône le boycott et l'empêchement des futures élections.
A la sortie de la réunion, Zacharie Myboto affirme que son parti n’a pas encore décidé s’il participerait ou non aux élections législatives. « Si nous sommes là, c’est parce que nous savons qu’il s’agit d’une élection importante, capitale », explique-t-il.
Idem pour Michel Menga, secrétaire général du Rassemblement héritage et modernité : « nous appartenons à une coalition. Nous sommes en train d’achever les discussions au sein de la coalition. Bientôt nous allons donner notre position, de toute façon on se prépare, quelle que soit l’éventualité. »
La date du scrutin n'est pas encore connue. Un troisème report est possible à en croire le ministre de l'Intérieur. Il rappelle que « la détermination du calendrier électoral est du ressort du Centre gabonais des élections. Donc c’est à cette structure de déterminer » d’une date.
Jean Ping s'exprimera prochainement pour donner sa position définitive sur cette échéance électorale.

mercredi 21 février 2018

Remaniement du gouvernement : Entre limogeage et jeu de chaises musicales

Outre ces deux aspects, quelques entrées et des promotions internes caractérisent le nouveau gouvernement qu'il conviendra d'appeler "Issoze Ngondet III". A noter également que certains ministres perdent quelques prérogatives au profit d'autres.
L'INFORMATION a été rendue publique, hier, en milieu d'après-midi. Et c'est le ministre en charge des Affaires présidentielles et de la Défense nationale, Etienne Massard Kabinda Makaga, qui a lu le décret relatif au remaniement du gouvernement. Plusieurs enseignements peuvent être tirés de la nouvelle copie signée par le chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba, sur proposition du Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet. Dans l'ensemble, du point de vue du nombre, la nouvelle équipe gouvernementale ne diffère de la précédente que d'un membre, avec 38 contre 37 ; soit "38+1" avec le chef du gouvernement.
D'une manière générale, on note un limogeage, un jeu de chaises musicales et quelques promotions. C'est l'ancien ministre de l'Agriculture, Yves-Fernand Manfoumbi qui a été limogé. D'aucuns y voient les conséquences de son acte à la fois surprenant et blâmable, le week-end dernier à Ndendé.
L'autre gros fait marquant est le départ du ministre d'Etat Francis Nkéa Ndzigue, du ministère de la Justice, Garde des Sceaux. Ce dernier était à l'origine d'un mouvement de grève des magistrats depuis décembre 2017. Lesquels exigeaient son départ de ce département suite à des propos traitant les magistrats de "corrompus".

ONDOUBA'NTSIBAH

mardi 13 février 2018

Gabon : Ali Bongo en mini-tournée au Rwanda, Angola, Congo Brazzaville et RDC

Libreville, 12 février (Gabonactu.com) – Le chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba, entame ce mardi par le Rwanda une mini-tournée dans la région Afrique centrale qui le conduira également en Angola, au Congo Brazzavialle et en République démocratique du Congo (RDC), annonce un communiqué de la présidence de la République gabonaise.

Au cours de ce périple africain, Ali Bongo, par ailleurs président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), s’entretiendra en tête-à-tête avec ses homologues rwandais, S.E.
Paul Kagamé, angolais, João Lourenço, congolais, Denis Sassou Nguesso et de la RDC, Joseph Kabila.
La visite de travail du Président Ali Bongo Ondimba dans ces pays entre dans le cadre des consultations régulières entre chefs d’Etat de la région.
Les questions d’intégration sous régionale, de sécurité, de terrorisme, de migrations et d’autres sujets internationaux d’intérêt commun seront au cœur des échanges entre le chef de l’Etat et ses pairs africains.
Le Gabon souhaite davantage développer et raffermir les relations d’amitié, de fraternité, de coopération multiforme et multisectorielle avec ces pays d’Afrique centrale.
En août et septembre dernier,  Ali Bongo Ondimba avait déjà effectué le déplacement de Kigali et de Luanda à l’occasion des cérémonies d’investiture de Paul Kagame et de João Lourenço.
Camille Boussougou

vendredi 9 février 2018

Législatives 2018 : Le compte à rebours enclenché !


En se rendant, mardi dernier, sur le site du projet Iboga, le ministre de l'Intérieur, Lambert-Noël Matha, qu'accompagnait son collègue du Budget, Jean-Fidèle Otandault, a sans doute lancé le processus d'organisation du prochain scrutin législatif.
EN visitant, mardi dernier, le site du projet "Identification biométrique officielle du Gabon" (Iboga) en compagnie du ministre d’État, ministre du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault, le ministre de l'Intérieur, Lambert-Noël Matha, a probablement déclenché le compte à rebours du processus devant déboucher sur l'organisation des élections législatives censées se dérouler, selon la Cour constitutionnelle, au plus tard, en avril prochain. Ce, d'autant plus que, au cours de l'entretien qu'il a accordé aux représentants de la presse nationale au terme de cette visite, Lambert-Noël Matha a laissé entendre que le Centre gabonais des élections (CGE), structure administrative, autonome et permanente désormais chargée de gérer toutes les élections politiques dans notre pays, devrait être mis en place dans les tout prochains jours.
Reste que le chemin semble encore long pour rassurer une bonne partie de l'opinion nationale de plus en plus sceptique, quant à la tenue effective du scrutin législatif dans deux mois. Qu'à cela ne tienne, le processus enclenché devrait être marqué par la ratification, par le Parlement, au cours de sa prochaine session, des projets d'ordonnances adoptés lors du dernier Conseil des ministres.

Climat des affaires : la Banque mondiale et le secteur privé réfléchissent à la levée des contraintes



En visite au Gabon depuis quelques jours, Nadia Belhaj Hassine, économiste principale à la pratique mondiale de la lutte contre la pauvreté en Afrique, à la Banque mondiale, après avoir rencontré le ministre des PME Biendi Maganga Moussavou, a échangé avec les membres de la Confédération patronale gabonaise (CPG), à l’effet de discuter de l’assainissement du climat des affaires et du développement du secteur privé dans le pays.
Cet échange a permis de mettre en évidence quelques contraintes qui freinent la lutte contre la pauvreté, l’accélération de la croissance et la réduction du chômage.
«On a essayé de comprendre un petit peu quelles sont les contraintes au développement du secteur privé d’une façon générale que ce soit les grands groupes ou les PME, et puis de quelle façon, on pourrait aider à établir les programmes prioritaires pour les partenaires au développement de façon à lever ces contraintes-là.», indique Nadia Belhaj Hassine, citée par la presse locale.
Ces obstacles, selon la délégation de la Banque mondiale, se résument aux carences constatées dans le développement des compétences au sein des milieux d’affaires et aux difficultés d’accès aux financements des petites et moyennes entreprises.
«Nous discutons avec la Banque mondiale comme avec le gouvernement pour partager nos idées sur ce qui doit être fait collectivement afin d’offrir aux jeunes entrepreneurs gabonais un cadre propice à l’auto-emploi.», confie le président de la CPG, Alain Bâ Oumar.
Si le patronat nourrit beaucoup d’espoirs dans le règlement de la dette intérieure, reste que l’accès à la commande publique des PME et des entreprises nationales en général, constitue encore une préoccupation majeure des opérateurs économiques gabonais.

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Exposition universelle 2025 : le Japon sollicite le vote du Gabon, la France est aussi candidate


Libreville, 7 février (Gabonactu.com) – Le Japon a dépêché mercredi à Libreville  Yoshifumi Okamura, représentant du gouvernement pour la candidature japonaise à l’organisation de l’Exposition universelle de 2025 convoitée également par la France, ancienne puissance coloniale du Gabon et principal soutien diplomatique du Gabon sur la scène internationale.

Le Japon souhaite organiser cette exposition en 2025 dans la ville d’Ossaka. M. Yoshifumi Okamura a rencontré le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba dans le palais présidentiel de Libreville pour solliciter officiellement le vote du Gabon en faveur de la candidature japonaise. Il a transmis au numéro un gabonais une invitation à participer à la 7ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 7) qui aura lieu à Yokohama en 2019.
En mai 2017, le comité d’organisation a retenu 4 candidatures pour cette exposition : a France (pour le Grand Paris), le Japon (pour Osaka), la Fédération de Russie (pour Ekaterinbourg), et la République d’Azerbaïdjan (pour Bakou).
La candidature présentée par la France pour l’Exposition Universelle au sein du Grand Paris porte sur le thème « La Connaissance à partager, la planète à protéger », pour la période du 1 mai au 30 octobre 2025.
La candidature du Japon pour l’Exposition Universelle à Osaka s’articule sur le thème « Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain » pour la période du 3 mai au 3 novembre 2025.
La candidature de la Fédération de Russie pour l’Exposition Universelle à Ekaterinbourg est axée sur le thème « Changing the World: Inclusive Innovations – for Our Kids and Future Generations » pour la période du 2 mai au 2 novembre 2025.
La candidature de la République d’Azerbaïdjan pour l’Exposition Universelle à Bakou est centrée sur le thème « Human Capital » pour la période du 10 mai au 10 novembre 2025.
Camille Boussougou

mercredi 7 février 2018

Activités politiques à Franceville : Lambert-Noël Matha vante la politique du chef de l'Etat

Le ministre de l'Intérieur a saisi l'occasion de son récent séjour dans cette ville, pour sensibiliser les différents maillons de l'administration locale sur les dernières mesures prises par Ali Bongo Ondimba. Principalement celles issues de son discours à la nation du 31 décembre dernier.
INITIATIVE qui se poursuivra certainement dans l'ensemble du pays, le ministre de l'Intérieur, de la Sécurité, chargé de la Décentralisation et du Développement durable, Lambert-Noël Matha, vient de séjourner à Franceville. Dans le cadre de ses prérogatives.
But de cette visite : sensibiliser les autorités administratives locales sur les mesures prises par le chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba, lors de son discours à la nation du 31 décembre 2017. Notamment celle portant sur la réforme de l'Etat. Dont la création annoncée d'un fonds d'initiative départementale (FID) concerne directement son département ministériel à travers les services déconcentrés et décentralisés.
C'est la salle polyvalente du stade de la Rénovation qui a abrité cette rencontre qui a eu le mérite de réunir le gouverneur Jacques Denis Tsanga, le maire Roger Ayouma, les préfets et sous-préfets, les notables et les 44 chefs des quartiers que compte la commune de Franceville.
En une heure d'échanges, Lambert-Noël Matha est revenu, pour les vanter, sur quelques mesures phares prises par le président de la République. Et dont l'effectivité est prévue pour cette année 2018.