En visite au Gabon depuis quelques jours, Nadia Belhaj Hassine, économiste principale à la pratique mondiale de la lutte contre la pauvreté en Afrique, à la Banque mondiale, après avoir rencontré le ministre des PME Biendi Maganga Moussavou, a échangé avec les membres de la Confédération patronale gabonaise (CPG), à l’effet de discuter de l’assainissement du climat des affaires et du développement du secteur privé dans le pays.
Cet
échange a permis de mettre en évidence quelques contraintes qui
freinent la lutte contre la pauvreté, l’accélération de la croissance et
la réduction du chômage.
«On
a essayé de comprendre un petit peu quelles sont les contraintes au
développement du secteur privé d’une façon générale que ce soit les
grands groupes ou les PME, et puis de quelle façon, on pourrait aider à
établir les programmes prioritaires pour les partenaires au
développement de façon à lever ces contraintes-là.», indique Nadia Belhaj Hassine, citée par la presse locale.
Ces
obstacles, selon la délégation de la Banque mondiale, se résument aux
carences constatées dans le développement des compétences au sein des
milieux d’affaires et aux difficultés d’accès aux financements des
petites et moyennes entreprises.
«Nous
discutons avec la Banque mondiale comme avec le gouvernement pour
partager nos idées sur ce qui doit être fait collectivement afin
d’offrir aux jeunes entrepreneurs gabonais un cadre propice à
l’auto-emploi.», confie le président de la CPG, Alain Bâ Oumar.
Si
le patronat nourrit beaucoup d’espoirs dans le règlement de la dette
intérieure, reste que l’accès à la commande publique des PME et des
entreprises nationales en général, constitue encore une préoccupation
majeure des opérateurs économiques gabonais.
(
Le Nouveau Gabon)
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