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vendredi 23 octobre 2015

CONGO-BRAZZAVILLE: La polémique François Hollande

Au Congo-Brazzaville, la mobilisation des opposants au référendum continue. Si le «oui» l’emporte dimanche, il permettra au président Denis Sassou-Nguesso de briguer un troisième mandat. Mercredi, après deux jours de mobilisation et alors que de nouveaux affrontements ont eu lieu à Brazzaville, le président français, François Hollande, s’est adressé à son homologue congolais.
C’est lors d’une conférence de presse hier, à l’Elysée, que François Hollande a donné la position de la France concernant le référendum constitutionnel du 25 octobre. Le chef de l’Etat français dit respecter le choix du président Denis Sassou-Nguesso de consulter les Congolais.
«Le président Sassou peut consulter son peuple, ça fait partie de son droit, et le peuple doit répondre», a répondu le chef de l’Etat français, pour immédiatement ajouter : «Ensuite, une fois que le peuple aura été consulté, cela vaut d’ailleurs pour tous les chefs d’Etat de la planète, il faut toujours veiller à rassembler, et à respecter et à apaiser.»
Une position que dénonce l’association Survie qui demande une condamnation ferme et des mesures concrètes à l’encontre des autorités congolaises. «En faisant ça, la France réaffirme son soutien à Denis Sassou-Nguesso en vertu de la préservation d’autres intérêts, des intérêts économiques, stratégiques, alors même qu’en ce moment des Congolais meurent sous les balles du régime» estime Thomas Noirot, membre de l’association en charge du Congo-Brazzaville.
L’opposant à Denis Sassou-Nguesso, Paul-Marie Mpouélé, a lui aussi vivement critiqué les propos du président Hollande. «C’est en totale contradiction avec sa première déclaration au sommet de la francophonie à Dakar. Nous pensons que c’est une totale méconnaissance de la Constitution congolaise actuelle parce que le président français devrait savoir en réalité, que le président de la République, au regard de notre Constitution, n’a pas le droit de convoquer un référendum surtout lorsque celui-ci ne concerne, en réalité, que le changement de Constitution», a-t-il expliqué.
Le ministre des Affaires étrangères congolais, Jean-Claude Gakoso, a quant à lui salué «des propos pleins de responsabilité» de la part du chef de l’Etat français.
Depuis le début de la mobilisation, quatre personnes ont été tuées dans des violences à Brazzaville et à Pointe-Noire d’après les autorités. L’opposition, elle, dénombre une vingtaine de morts et dénonce l’utilisation d’armes létales pour réprimer les manifestations.

Times24.info

jeudi 22 octobre 2015

Jonas Moulenda arrête son activisme pour la « libération » du Gabon


La nouvelle est tombée tel un couperet, l’activiste exilé en France Jonas Moulenda arrête son combat pour la "libération" du Gabon. Dans un long plaidoyer publié sur sa page facebook ce samedi matin, l’activiste se dit meurtri par l’hypocrisie, la trahison, la méchanceté et le manque de volonté de ses alliés dans la lutte pour la libération du Gabon. Sur fond de crise unitaire des leaders-activistes de l’opposition, Jonas Moulenda dit passer le flambeau aux "cadets".
Jonas Moulenda qui situe ce combat pour dénoncer les travers du régime en place au Gabon depuis 1993, est depuis son exil en France la cible de plusieurs activismes pourtant dirigé contre le pouvoir d’Ali Bongo. La semaine dernière, c’est la célèbre Convention de la diaspora gabonaise (CDG) proche de Jean Ping, qui l’aura dégainé un langoureux communiqué de presse le qualifiant d’"exilo-situationiste", en référence à la formule désormais célèbre de "profito-situationiste" popularisée par Alexandre Barro Chambrier.
Cette semaine, c’est le youtubeur et président du Paraliga (Parti radical pour la libération du Gabon) Lanlaire qui en a remis une couche en promettant une empoignade à Jonas Moulenda l’accusant d’avoir insinué que ses "conférences de presse" étaient écrites par les membres CDG.
La tension entre les activistes de France étant parvenu à son point culminant, Jonas Moulenda entend par ce retrait laisser "toute la latitude à mes détracteurs de montrer de quoi ils sont capables parce que je leur ravissais la vedette depuis mon arrivée en France". Détracteurs qu’il qualifie de "pseudos opposants à la vision politique obscure".
Avant de renchérir, "Je ne me retrouve plus dans cette ambiance. L’intrigue, l’injure et la calomnie sont devenues un trait de caractère chez les alliés qui se révèlent n’être que des tartufes et des maîtres chanteurs et non des porteurs d’ambitions".
Sans les nommer, Jonas Moulenda dit passer le flambeau aux "cadets" qui pourront "compter sur mes précieux conseils sur un terrain montagneux où se confrontent motifs d’inquiétudes et raisons d’espérer. En tant que devancier, je serai toujours là pour guider leurs pas afin qu’ils ne trébuchent pas".
Depuis déjà plusieurs mois, les activistes pourtant opposés au pouvoir d’Ali Bongo, se dressent désormais les uns contre les autres laissant un boulevard aux activistes du pouvoir gabonais qui en profitent pour pointer leur manque d’unité et de cohérence idéologique. Cette opposition dans l’opposition est également le symptôme des gue-guerres qui se déroulent actuellement entre les leaders des partis de l’opposition qui tardent à asseoir une position commune contre le pouvoir d’Ali Bongo.
[MISE A JOUR DU 18 OCTOBRE] Jonas Moulenda a annoncé cet après-midi que sa capitulation était une vaste plaisanterie pour tromper l’ennemi. L’activiste s’est targué d’avoir reçu en l’espace de deux jours 6843 messages dont certains provenant de "grands pedegistes", l’invitant à revenir sur sa décision et à poursuivre le combat.
Avant de conclure "que ceux qui avaient déjà sorti leurs bouteilles de champagne les rangent dans les tiroirs. Je suis encore là pour leur donner des insomnies. Il en sera ainsi aussi longtemps que je vivrai". Sacré Moulenda !

En savoir plus sur http://info241.com/jonas-moulenda-se-retire-du-combat-pour-le-gabon,1350#htuSoUoEuCGBhFXr.99

lundi 19 octobre 2015

Immigration clandestine: Jonas Moulenda bientôt expulsé du sol Français


















Jonas Moulenda, le journaliste auto-exilé en France pour des raisons qu’il a inventé ne serait plus le bienvenu dans son pays hôte. Après vérification de son dossier, les autorités françaises se sont rendues compte qu’il n’y avait aucune raison valable pour lui accorder l’asile politique. Il a donc été prié de regagner son pays dans les meilleurs délais.
Sauf que Jonas Moulenda comme on le dit vulgairement a foutu la merde chez lui au Gabon. Il s’est attaqué à tout le monde pour de fausses raisons et il y a des gens qui ont la rancune dans la peau. Notre journaliste de “Faits Divers” qui exploite la tristesse des autres pour se faire de l’argent a donc décidé de se faire oublié en annonçant sur son compte Facebook qu’il arrêtait son combat pour le Gabon. Le problème est qu’on ne peut pas se faire oublier aussi facilement quand on a ruiné la réputation des certaines personnes.
Le père incestueux pourrait très vite être rattrapé par les dégâts causés par sa libido dans sa propre famille. Mais le sacré Jonas Moulenda a aussi des fans, qui lui réserveront un accueil très chaleureux à son arrivée à l’aéroport international Léon Mba. Ce petit comité d’accueil pourrait très bien être composé de ceux qui ont quelques questions à poser à Jonas Moulenda. J’espère qu’il s’est bien entraîné pour tenir la bagarre qui pourrait être expéditive et faire le tour des réseaux sociaux. Jonas mis KO par Lanlaire qui lui, arriverait deux jours avant pour en découdre avec Moulenda. Ça promet! Ça va chauffer!

mardi 13 octobre 2015

Congo : début de la campagne pour le référendum constitutionnel

 
 
 
 
 
 
 
 
La campagne électorale en vue du référendum constitutionnel du 25 octobre au Congo s'est ouverte vendredi. Les Congolais sont appelés à se prononcer sur un texte qui permettrait au président Denis Sassou-Nguesso de briguer un nouveau mandat. À deux semaines du scrutin, la campagne s'est ouverte, vendredi 9 octobre, pour le référendum constitutionnel au Congo-Brazzaville. Les Congolais vont être appelés à se prononcer le 25 octobre sur une nouvelle constitution, avec de nouvelles règles concernant les candidats à la fonction suprême.
Âgé de 71 ans et déjà élu deux fois président, Denis Sassou-Nguesso ne peut briguer un nouveau mandat présidentiel, selon la Constitution, qui limite à deux le nombre de mandats successifs à la présidence et qui exclut les candidats âgés de plus de 70 ans.
"Conformément à la loi, le scrutin est précédé d'une campagne électorale déclarée ouverte du 9 au 23 octobre à minuit", a annoncé le ministre de l'Intérieur, Raymond Mboulou, dans un message radiotélévisé. Cette campagne "doit avoir lieu dans un climat social apaisé, un climat de tolérance, d'acceptation de la différence, un climat qui exclut la provocation, le bannissement et qui préserve fondamentalement l'ordre public", a ajouté le ministre.
Accrochages à Brazzaville
L'atmosphère est pourtant loin d'être sereine à Brazzaville. Selon des habitants du quartier Bacongo, dans le sud de la capitale, la police a dispersé samedi, à coups de grenades lacrymogènes, une marche de quelques dizaines de militants de l'association Ras-le-bol, farouchement opposée au changement de constitution. Au commissariat central de la capitale, on a indiqué que six personnes arrêtées lors de la marche étaient retenues pour être interrogées.
L'opposition accuse Denis Sassou-Nguesso de vouloir "perpétrer un coup d'État constitutionnel", d'autant plus que le projet devant être présenté au peuple n'est pas celui d'une révision constitutionnelle mais d'une nouvelle constitution.
Denis Sassou-Nguesso cumule plus de trente ans à la tête du pays. Il a dirigé le Congo à l'époque du parti unique, de 1979 jusqu'aux élections pluralistes de 1992, qu'il a perdues. Revenu au pouvoir en 1997 à l'issue d'une violente guerre civile, il a été élu président en 2002 et réélu en 2009. Il n'a pas officiellement annoncé qu'il serait candidat à un nouveau mandat.
Quelques dizaines de milliers de ses partisans se sont réunis samedi dans le centre de la capitale, sur le boulevard des Armées, où l'opposition avait manifesté deux semaines plus tôt pour contester le projet. Au-dessus des têtes flottaient des banderoles "Oui au référendum", "Oui pour une nouvelle République", ou encore "Sassoui", réponse directe au "Sassoufit !" des manifestants du 27 septembre.
Avec AFP

Première publication : 10/10/2015

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Jean Ping, le Gabon est une cession de rattrapage après l’échec à l’UA











Jean Ping n’aurait jamais été candidat à la candidature de l’opposition, ni même penser à la présidentielle de 2016 s’il avait réussi à rempiler à l’Union Africaine. Mais contre qui le bridé d’Omboué a-t-il une revanche à prendre? Peut-on venir à une élection présidentielle pour de si mauvaises raisons? Beaucoup d’observateurs internationaux se posent la question. Jean Ping qui est lié à la famille Bongo par le lien du sang et qui a bâti sa fortune en se prévalant de cet argument ne peut aujourd’hui feindre de n’avoir jamais été associé à la gestion du pouvoir. Même le moins intelligent des Gabonais ne donnerait aucun crédit à ses propos.
De notre observation, Jean Ping nourrit une haine viscérale pour le Chef de l’Etat gabonais qui avait pourtant mis à contribution les moyens de l’Etat pour aider Ping à se maintenir au perchoir de la Commission de l’Union Africaine. Mais quelque soit la diplomatie agissante orchestrée par Ali Bongo et son gouvernement en faveur de notre compatriote, cela n’a pas porté des fruits. Il est facile de comprendre les raisons de cette honte continentale pour le Gabon. A l’époque où il était en place en Éthiopie, Jean Ping s’était illustré par des positions qui ont surpris l’ensemble de la communauté internationale. Le dossier Khadafi a plombé toutes ses chances de réussite à la tête de l’instance africaine. Accusé d’avoir reçu de l’argent du guide lybien, notre compatriote Jean Ping n’a jamais pu s’en défaire. Tous ces problèmes découlent de l’argent empoisonné dont il est accusé d’avoir reçu. Ce n’est donc pas Ali Bongo qui est responsable de ses malheurs, encore moins le Gabon.

Liste électorale: les militants de l’opposition dans la confusion totale.













Plus besoin de s’interroger sur la possibilité d’une candidature unique, l’opposition ira en désordre à cette élection. Malgré les “engongole” des militants, aucun chef de gang ne veux accepter de jouer le second rôle. Les comportements des uns et des autres le démontrent très bien. A la seule annonce de l’ouverture des inscriptions sur la liste électorale, prévue pour le 15 octobre prochain, les mots d’ordres donné aux “pauvres militants” vont en vrac.
Liste electorale
Ces militants, désoeuvrés et incompris, ne savent plus à quel saint se vouer. Ils sont complètement perdus entre les ordres venant du Front Uni, ceux donnés par l’Union Nationale et les injonctions inaudibles de la bande à Ping.
D’abord, le Front Uni, dont plus personne ne connaît la composition, demande aux militants de ne pas s’inscrire. Même son de cloche à l’Union nationale, sans pour autant partager les mêmes raisons. A ce niveau, les militants auraient pu obéir sans comprendre. Mais pas de chance, un troisième courant, la bande à Ping qui s’en fout complètement des avis des autres groupements de l’ opposition, agit dans la droite ligne du pouvoir, elle ordonne aux militants de s’inscrire.
Sans doute, sommes-nous aux pieds de Babel et la malédiction frappe.
Voici le perpétuel désordre dans lequel l’opposition a toujours préparé ses élections présidentielles. L’amateurisme et l’égoïsme ne pouvant pondre un succès, on n’a pas du mal à imaginer le scénario futur. Une victoire écrasante du candidat de la majorité et un navire opposant qui ira échouer sur les plages du contentieux électoral.
In fine, ces mots d’odres désordonnés sur les inscriptions viennent ôter tout espoir d’organisation au sein de l’opposition. C’est chacun pour soi, Dieu pour tous? Ne dit-on pas que les mêmes choses, faites dans les mêmes conditions, produisent les mêmes efforts?