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mardi 13 octobre 2015

Jean Ping, le Gabon est une cession de rattrapage après l’échec à l’UA











Jean Ping n’aurait jamais été candidat à la candidature de l’opposition, ni même penser à la présidentielle de 2016 s’il avait réussi à rempiler à l’Union Africaine. Mais contre qui le bridé d’Omboué a-t-il une revanche à prendre? Peut-on venir à une élection présidentielle pour de si mauvaises raisons? Beaucoup d’observateurs internationaux se posent la question. Jean Ping qui est lié à la famille Bongo par le lien du sang et qui a bâti sa fortune en se prévalant de cet argument ne peut aujourd’hui feindre de n’avoir jamais été associé à la gestion du pouvoir. Même le moins intelligent des Gabonais ne donnerait aucun crédit à ses propos.
De notre observation, Jean Ping nourrit une haine viscérale pour le Chef de l’Etat gabonais qui avait pourtant mis à contribution les moyens de l’Etat pour aider Ping à se maintenir au perchoir de la Commission de l’Union Africaine. Mais quelque soit la diplomatie agissante orchestrée par Ali Bongo et son gouvernement en faveur de notre compatriote, cela n’a pas porté des fruits. Il est facile de comprendre les raisons de cette honte continentale pour le Gabon. A l’époque où il était en place en Éthiopie, Jean Ping s’était illustré par des positions qui ont surpris l’ensemble de la communauté internationale. Le dossier Khadafi a plombé toutes ses chances de réussite à la tête de l’instance africaine. Accusé d’avoir reçu de l’argent du guide lybien, notre compatriote Jean Ping n’a jamais pu s’en défaire. Tous ces problèmes découlent de l’argent empoisonné dont il est accusé d’avoir reçu. Ce n’est donc pas Ali Bongo qui est responsable de ses malheurs, encore moins le Gabon.

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