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mercredi 11 mai 2016

Filiation du président Ali Bongo Ondimba : Les quatre vérités de la famille présidentielle


« Mon neveu Léon Paul Ngoulakia n’est pas apte à parler des choses qu’il n’a pas vécues. Même André Mba Obame, au paroxysme de leur combat politique, n’a jamais mis en cause la filiation d’Ali Bongo Ondimba », a déclaré Roger Ndjoué un membre de la famille présidentielle, dans un entretien exclusif accordé à notre rédaction.
ITW Roger Ndjoué-8
Le Soleil : Le débat sur la filiation du président Ali Bongo Ondimba fait rage depuis quelques mois. Pourquoi la famille présidentielle s’est-elle murée dans une sorte de mutisme et qu’est-ce qui motive votre sortie pour le moins tardive?

Avant tout, je voudrais faire appel à la sagesse africaine, qui dit : celui qui connaît ne parle pas. En ce qui me concerne, si je n’ai pas réagi depuis lors, c’est parce que la vérité que je détiens me commandait de faire abstraction des allégations mensongères venant des personnes étrangères à la famille, et surtout à cause de mon frère ainé le général Jean Boniface Assélé, qui m’avait dissuadé de ne pas s’attarder sur des faits qui n’enlèvent en rien, le fait qu’Ali Bongo Ondimba soit notre fils de sang.
En quelle qualité prétendez-vous parler de la filiation du président de la République ?

Votre question appelle, de ma part, que je revienne, un tant soit peu, sur ma propre genèse, et éventuellement vous expliquer mon lien de consanguinité avec la famille présidentielle, en l’occurrence avec la mère d’Ali Bongo. Mon père Edouard Mbadou est le petit frère, même père, de monsieur Jérome Dabany, le père d’Emma Rose Ngoulakia, d’Assélé, de Joséphine Dabany, de feu colonel Djoué Dabany, du commandant Moise Dabany. Et de bien d’autres… La liste est trop longue. Le père de monsieur Mbadou et de monsieur Dabany, c’est-à-dire mon grand-père, s’appelait Djoué. C’est ce nom de Djoué que je porte. Après ma naissance à Brazzaville le 7 décembre 1951, mon père Edouard Mbadou m’avait inscrit à l’école urbaine des garçons. Nous sommes là, dans l’année de l’Indépendance du Gabon, en 1960, et nous habitions Batavéa chez les Sassaye, où j’allais à l’école, tantôt accompagné de Gauthier Revignet, un grand frère du quartier, ou par Claude Ayo actuel directeur général de la BICIG. Je suis d’ailleurs de la génération de son petit frère Owondault qui demeure un de mes amis.
Quels éléments concrets et probants confirment, malgré tout, votre intégration réelle dans l’intimité de la famille présidentielle ? 

En 1963, mon père décide de me confier à ma grande sœur Joséphine épouse Albert Bernard Bongo, directeur de cabinet du président Léon Mba, qui habitait à proximité du cinéma le komo, actuelle résidence de feu l’ancien ministre d’Etat Richard Nguéma Békale. C’est donc en 1964, qu’Alain Bongo est inscrit, par ses parents, dans la même école que moi, c’est-à-dire l’école urbaine des garçons. Où se trouvent actuellement certains logements de la garde républicaine, face à l’actuelle église Saint Pierre, précédemment école Mont-Fort. Et c’est en ma qualité d’oncle que j’ai été mandaté par la mère du président Ali Bongo pour l’accompagner tous les jours à l’école. Et cela a duré jusqu’à ce qu’il aille poursuivre ses études en France, Plus précisément à Ales. Certains de mes collègues, dont je peux citer les noms, m’ont vu venir tous les matins, accompagné du jeune Alain Bongo.
Vous voulez dire que des compatriotes bien vivants pourraient attester et confirmer vos propos ? 

Bien sûr, cher monsieur le journaliste. Je peux citer, par exemple, Charles Mba Bissighe, Théophile Mba Andème, petit fils du président Léon MBA, (Bibi pour les intimes), général Etienne Madama, docteur Louis Dieudonné Bétoughey Mve, Guy Azouadeli, Guy Nang Békalé, etc. Certains, pour rigoler, me rappellent cette anecdote : un jour, alors que nous étions rentrés à la maison, ma grande sœur Joséphine m’interpelle à propos de la blessure à la lèvre qu’avait eue Alain Bongo et me reprocha de n’avoir pas été vigilant à son égard. Après le repas qui s’en est suivi, j’ai ramené Alain Bongo à l’école et lui ai demandé de porter main, à son tour, au collègue qui l’avait blessé. S’en est suivie une bagarre entre le grand frère de ce garçon, feu Ambaye Nomino, de son petit nom, et moi. D’ailleurs, la grande sœur Joséphine a dû recoudre ma culotte déchirée, à l’issu de la rixe (rires).
ndjoué
Tout ceci est bien pathétique. Pourquoi l’étaler sur la place publique ? 

Parce que je suis écœuré de lire, à longueur de semaines, dans certains journaux, des faits qui ne sont pas réels. Depuis un certain temps, en effet, mon neveu Léon Paul Ngoulakia se délecte dans les journaux en faisant croire qu’en 1967, il était le seul garçon au palais. J’ai envie de lui poser la question de savoir à quel titre est-il arrivé là, si ce n’est grâce à la mansuétude, autrement dit la bienveillance de la petite sœur de sa mère, Joséphine Kama Dabany épouse Bongo, qui avait décidé de le faire venir à Libreville ? Dans nos familles africaines, et particulièrement chez les Bantus, le terme cousin n’existe pas, seul existe celui de frère ou sœur. Et celui qui a une position prépondérante ou qui a réussi à se hisser dans la sphère sociétale, a le devoir de prendre sous sa responsabilité certains membres de sa famille. C’est seulement à ce titre là que mon neveu a été admis au palais. Or, mon neveu Léon Paul Ngoulakia, n’arrête pas de mettre en doute la filiation de son petit frère Ali Bongo, allant jusqu’à distiller des contre-vérités. Je lui ai téléphoné dans ce sens, il y a trois semaines, pour lui dire que j’apporterai un démenti formel, si jamais il était à l’origine de ces assertions. Je voudrais que cette cabale éhontée prenne fin, surtout venant d’un membre de la famille, pourtant bien au courant des faits. C’est quand même paradoxal qu’au lieu que ce soit des personnes étrangères à la famille qui colportent des allégations mensongères, c’est plutôt celui qui devrait restituer les faits réels (s’il tant est qu’il les a d’ailleurs vécus), qui se complait à phagocyter son frère, le président Ali Bongo. Quant à ceux qui veulent bien écouter le son des sirènes, faut-il leur rappeler que les éléments justificatifs de la filiation d’Ali Bongo, ont été apportés ? Et que le combat politique se joue sur la force des idées, à savoir les projets de société et non pas sur les injures et la délation gratuite.
Il reste que ça fait tout même désordre quand de surcroît c’est membre de votre famille qui mette en doute, comme vous venez de le dire, la filiation d’Ali Bongo.

Mais, justement, ce membre de la famille n’avait qu’un an d’écart avec son frère le président Ali, sans compter qu’il n’était pas là en 1964. Il n’est donc pas apte à parler des choses qu’il n’a pas vécues. Alors qu’en ma qualité d’oncle, j’étais plus âgé et vivais chez le couple Bongo à cette époque.
Dans un tel souci de restitution de la vérité certains repères peuvent être essentiels, lesquels pouvez-vous mettre en avant ? 

Je tiens à rappeler que la guerre du Biafra a eu lieu dans les années 1969, il en est de même des éventuelles adoptions d’enfants qui ont été postérieures aux faits historiques que j’énumère, à savoir l’inscription d’Ali Bongo à l’école urbaine des garçons. Ali Bongo a occupé des fonctions régaliennes dans ce pays. De haut représentant du président de la République, à ministre des Affaires Etrangères, puis de la Défense nationale, en passant par celle de député de Djouori Agnili. A l’époque, personne n’a fait allusion à sa filiation. C’est-à-dire du vivant de son père. Même son ami et frère, André Mba Obame, que Dieu ait son âme, au paroxysme de leur combat politique, n’a jamais mis en cause la filiation d’Ali Bongo Ondimba. Pourtant, tout le monde a connu la proximité incontestable d’AMO avec la famille présidentielle.
Des opposants prétendent néanmoins initier des actions pour pousser Ali Bongo à la démission. Qu’en pensez-vous ?

Sans être un clerc ou un érudit du droit, tout le monde sait que l’affaire de la filiation du président Ali est définitivement classée par les juridictions gabonaises et françaises, notamment de Nantes, en France. J’ai, depuis mon jeune âge, été élevé par mon père, et grandi auprès de ma famille paternelle. Et rien de tout ce qui s’est fait en cette période, dans le cadre de la famille n’a pu m’échapper. D’autant plus que mon père Edouard Mbadou, faisait office de chef de famille. Certains comme le général Idriss Ngari peuvent en témoigner. D’ailleurs, pour plus de preuves, les pourfendeurs d’Ali Bongo peuvent aller consulter les archives de l’école urbaine des garçons de 1964, ils y trouveront le nom d’Alain Bongo ! Avant de clore mon propos, permettez-moi d’inviter le microcosme politique gabonais à agir dans le respect des règles de probité morale dévolues à chacun d’entre nous, au lieu d’aligner matin, midi et soir, des incongruités qui ternissent l’image de notre pays. J’entends, en effet, ici et là, certains hommes politiques exacerber les haines et hystériser les rancœurs en évoquant la 2e guerre mondiale ou Vichy et en promettant « l’éradication des cafards », comme si l’accession aux fonctions suprêmes nécessite qu’on en vienne à un génocide. Et quel mépris, de comparer des contemporains, pour la plupart des compatriotes, à des cafards ? Dans quelle société vivons-nous ? De toute façon, les Gabonais ne sont pas dupes et leur sens de discernement est avéré. Je termine en paraphrasant le défunt président Abraham Lincoln qui disait je cite : « on peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. »
Entretien réalisé par notre consultant: Zoff Blanchard Minang
PREESE GABON

mardi 3 mai 2016

Urgence politico-biologique: 74 + 7 = 81 ans / 70 + 7 = 77 ans !


Ces quelques opérations traduisent clairement la situation d’urgence politique dans laquelle se trouvent d’un côté Jean Ping et de l’autre Guy Nzouba Ndama. Le bridé d’Omboué sait que c’est sa dernière chance d’essayer de se positionner à la tête du Gabon. Tous les jours que Dieu fait, l’horloge biologique sonne à son oreille et lui rappelle que dans 7 ans, il sera complètement hors service donc très amorti. A 81 ans, un Africain n’a plus vraiment toute sa fraîcheur et il sera juste impossible pour le candidat exterminateur de cafards d’avoir une quelconque ambition politique. Le corps ne suivra pas et les rhumatismes seront plus fréquents que les meetings politiques.
C’est exactement dans la même urgence que se retrouve l’ancien président de l’Assemblée nationale qui vient sans surprise d’être investi par ceux qu’il avait créé, Héritage & Modernité. Il faut absolument pour Moukombo combattre Ali Bongo de toutes ses forces pour espérer une survie politique certaine. Le cas échéant serait la catastrophe de la galaxie Guy Nzouba Ndama dont la femme lui avait dit de ne pas se lancer dans l’opposition, considérant qu’il est plus proche de la sortie que de l’entrée en politique.
Ces deux fossiles septuagénaires de la politique gabonaise sont extrêmement dangereux. Ils considèrent que c’est leur dernière chance de briller en politique, l’horloge biologique ne pouvant être bloquée. Ils sont donc prêts à tout faire, même brûler le pays et sacrifier la vie de paisibles compatriotes pour ne pas voir Ali Bongo Ondimba rempiler. La seule chance pour eux, c’est qu’Ali Bongo est extrêmement attaché à la paix et la stabilité de son pays. Après sa victoire, le Président de la République actuel et candidat du PDG, n’aura aucun règlement de comptes à faire contre ces deux-là. Ali Bonogo Ondimba sera occupé à promouvoir son programme d’égalité des chances. Et ses deux (2) oncles, passeront du statut d’acteurs de la vie politique gabonaise à celui non moins honorable de retraités. Ils l’auront bien mérité, après 30 ans de service controversés.
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