Outre ces deux aspects, quelques entrées et des promotions internes
caractérisent le nouveau gouvernement qu'il conviendra d'appeler "Issoze
Ngondet III". A noter également que certains ministres perdent quelques
prérogatives au profit d'autres.
L'INFORMATION
a été rendue publique, hier, en milieu d'après-midi. Et c'est le
ministre en charge des Affaires présidentielles et de la Défense
nationale, Etienne Massard Kabinda Makaga, qui a lu le décret relatif au
remaniement du gouvernement. Plusieurs enseignements peuvent être tirés
de la nouvelle copie signée par le chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba,
sur proposition du Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet. Dans
l'ensemble, du point de vue du nombre, la nouvelle équipe
gouvernementale ne diffère de la précédente que d'un membre, avec 38
contre 37 ; soit "38+1" avec le chef du gouvernement.
D'une
manière générale, on note un limogeage, un jeu de chaises musicales et
quelques promotions. C'est l'ancien ministre de l'Agriculture,
Yves-Fernand Manfoumbi qui a été limogé. D'aucuns y voient les
conséquences de son acte à la fois surprenant et blâmable, le week-end
dernier à Ndendé.
L'autre gros
fait marquant est le départ du ministre d'Etat Francis Nkéa Ndzigue, du
ministère de la Justice, Garde des Sceaux. Ce dernier était à l'origine
d'un mouvement de grève des magistrats depuis décembre 2017. Lesquels
exigeaient son départ de ce département suite à des propos traitant les
magistrats de "corrompus".
ONDOUBA'NTSIBAH
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