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samedi 5 décembre 2020

LES RESEAUX SOCIAUX : SOURCE D’INFORMATION OU DE MANIPULATION ?


AFFAIRE DE PASSEPORTS DE LA DGDI

Selon le journal L’Union du 05/12/2020 un réseau de trafic d’émission de vrais-faux passeports a été démantelé au sein de la DGDI.

Plusieurs fonctionnaires de cette administration ont été interpelés dans cette affaire qui révèle aussi l’implication de sujets étrangers, notamment deux libanais et trois maliens. Tout serait parti de l’arrestation par la Police de l’Air et des Frontières française des individus étrangers en possession de passeport gabonais. Saisis, les responsables de la DGDI ont diligenté une enquête qui a permis de démanteler le réseau sus-indiqué. 

Alors que l’enquête relative aux vrais-faux passeports déclenchée par la nouvelle équipe dirigeante de la DGDI n’avait pas encore révélée toutes ses conclusions, certains activistes ont envahi la toile, attaquant, calomniant les responsables de ladite DGDI d’avoir suspendu les personnes impliquées afin de positionner leurs proches, voir de régler des comptes à d’autres proches de leurs prédécesseurs.

Loin de l’idée de soutenir toutes velléités de malversation, encore moins de déstabilisation de qui que ce soit, il faut plutôt avoir à l’esprit  ce dont il est question dans cette affaire. On est en face d’une atteinte à la citoyenneté gabonaise qui ne devrait à priori laisser personne se perdre dans des allégations fallacieuses fussent-elles diffusées dans les réseaux sociaux.

Le comportement manifeste de certains compatriotes s’identifiant eux mêmes  comme étant activistes suscite à cet égard des interrogations quant à l’utilisation de ce moyen de communication moderne. En effet, comment comprendre qu’une enquête qui vise à faire la lumière sur un phénomène dégradant pour notre pays soit aussi mal interprété par des compatriotes. Au lieu saluer le courage de cette nouvelle équipe qui a eu le mérite de s’attaquer ouvertement à ce qui s’apparente à une nébuleuse, et attendre les résultats de l’enquête, ils ont commencé à prendre position pour les personnes soupçonnées qui jusque là bénéficiaient de la présomption d’innocence.

Au regard de cette attitude, on peut s’interroger sur les intentions réelles de ces activistes qui font beaucoup plus dans le sensationnel et le dénigrement de certains responsables, que d’informer objectivement l’opinion nationale et internationale.

La sauvegarde de la légitimité du passeport gabonais devrait être l’affaire de tous. Aussi, toute action visant à préserver ce symbole de souveraineté devrait-elle être soutenue et susciter une adhésion nationale.

Affaire à suivre

Karl MOUNINI NDONG  (Gabon Utile)

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