Outre ces deux aspects, quelques entrées et des promotions internes
caractérisent le nouveau gouvernement qu'il conviendra d'appeler "Issoze
Ngondet III". A noter également que certains ministres perdent quelques
prérogatives au profit d'autres.
L'INFORMATION
a été rendue publique, hier, en milieu d'après-midi. Et c'est le
ministre en charge des Affaires présidentielles et de la Défense
nationale, Etienne Massard Kabinda Makaga, qui a lu le décret relatif au
remaniement du gouvernement. Plusieurs enseignements peuvent être tirés
de la nouvelle copie signée par le chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba,
sur proposition du Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet. Dans
l'ensemble, du point de vue du nombre, la nouvelle équipe
gouvernementale ne diffère de la précédente que d'un membre, avec 38
contre 37 ; soit "38+1" avec le chef du gouvernement.
D'une
manière générale, on note un limogeage, un jeu de chaises musicales et
quelques promotions. C'est l'ancien ministre de l'Agriculture,
Yves-Fernand Manfoumbi qui a été limogé. D'aucuns y voient les
conséquences de son acte à la fois surprenant et blâmable, le week-end
dernier à Ndendé.
L'autre gros
fait marquant est le départ du ministre d'Etat Francis Nkéa Ndzigue, du
ministère de la Justice, Garde des Sceaux. Ce dernier était à l'origine
d'un mouvement de grève des magistrats depuis décembre 2017. Lesquels
exigeaient son départ de ce département suite à des propos traitant les
magistrats de "corrompus".
ONDOUBA'NTSIBAH
Traduction de la page
mercredi 21 février 2018
mardi 13 février 2018
Gabon : Ali Bongo en mini-tournée au Rwanda, Angola, Congo Brazzaville et RDC
Libreville, 12 février (Gabonactu.com) – Le chef de
l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba, entame ce mardi par le Rwanda une
mini-tournée dans la région Afrique centrale qui le conduira également
en Angola, au Congo Brazzavialle et en République démocratique du Congo
(RDC), annonce un communiqué de la présidence de la République
gabonaise.
Au cours de ce périple africain, Ali Bongo, par ailleurs président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), s’entretiendra en tête-à-tête avec ses homologues rwandais, S.E.
Paul Kagamé, angolais, João Lourenço, congolais, Denis Sassou Nguesso et de la RDC, Joseph Kabila.
La visite de travail du Président Ali Bongo Ondimba dans ces pays entre dans le cadre des consultations régulières entre chefs d’Etat de la région.
Les questions d’intégration sous régionale, de sécurité, de terrorisme, de migrations et d’autres sujets internationaux d’intérêt commun seront au cœur des échanges entre le chef de l’Etat et ses pairs africains.
Le Gabon souhaite davantage développer et raffermir les relations d’amitié, de fraternité, de coopération multiforme et multisectorielle avec ces pays d’Afrique centrale.
En août et septembre dernier, Ali Bongo Ondimba avait déjà effectué le déplacement de Kigali et de Luanda à l’occasion des cérémonies d’investiture de Paul Kagame et de João Lourenço.
Au cours de ce périple africain, Ali Bongo, par ailleurs président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), s’entretiendra en tête-à-tête avec ses homologues rwandais, S.E.
Paul Kagamé, angolais, João Lourenço, congolais, Denis Sassou Nguesso et de la RDC, Joseph Kabila.
La visite de travail du Président Ali Bongo Ondimba dans ces pays entre dans le cadre des consultations régulières entre chefs d’Etat de la région.
Les questions d’intégration sous régionale, de sécurité, de terrorisme, de migrations et d’autres sujets internationaux d’intérêt commun seront au cœur des échanges entre le chef de l’Etat et ses pairs africains.
Le Gabon souhaite davantage développer et raffermir les relations d’amitié, de fraternité, de coopération multiforme et multisectorielle avec ces pays d’Afrique centrale.
En août et septembre dernier, Ali Bongo Ondimba avait déjà effectué le déplacement de Kigali et de Luanda à l’occasion des cérémonies d’investiture de Paul Kagame et de João Lourenço.
Camille Boussougou
vendredi 9 février 2018
Législatives 2018 : Le compte à rebours enclenché !
En se rendant, mardi dernier, sur le site du projet Iboga, le ministre de l'Intérieur, Lambert-Noël Matha, qu'accompagnait son collègue du Budget, Jean-Fidèle Otandault, a sans doute lancé le processus d'organisation du prochain scrutin législatif.
EN visitant, mardi dernier, le site du projet "Identification biométrique officielle du Gabon" (Iboga) en compagnie du ministre d’État, ministre du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault, le ministre de l'Intérieur, Lambert-Noël Matha, a probablement déclenché le compte à rebours du processus devant déboucher sur l'organisation des élections législatives censées se dérouler, selon la Cour constitutionnelle, au plus tard, en avril prochain. Ce, d'autant plus que, au cours de l'entretien qu'il a accordé aux représentants de la presse nationale au terme de cette visite, Lambert-Noël Matha a laissé entendre que le Centre gabonais des élections (CGE), structure administrative, autonome et permanente désormais chargée de gérer toutes les élections politiques dans notre pays, devrait être mis en place dans les tout prochains jours.
Reste que le chemin semble encore long pour rassurer une bonne partie de l'opinion nationale de plus en plus sceptique, quant à la tenue effective du scrutin législatif dans deux mois. Qu'à cela ne tienne, le processus enclenché devrait être marqué par la ratification, par le Parlement, au cours de sa prochaine session, des projets d'ordonnances adoptés lors du dernier Conseil des ministres.
Climat des affaires : la Banque mondiale et le secteur privé réfléchissent à la levée des contraintes
En visite au Gabon depuis quelques jours, Nadia Belhaj Hassine, économiste principale à la pratique mondiale de la lutte contre la pauvreté en Afrique, à la Banque mondiale, après avoir rencontré le ministre des PME Biendi Maganga Moussavou, a échangé avec les membres de la Confédération patronale gabonaise (CPG), à l’effet de discuter de l’assainissement du climat des affaires et du développement du secteur privé dans le pays.
Cet
échange a permis de mettre en évidence quelques contraintes qui
freinent la lutte contre la pauvreté, l’accélération de la croissance et
la réduction du chômage.
«On
a essayé de comprendre un petit peu quelles sont les contraintes au
développement du secteur privé d’une façon générale que ce soit les
grands groupes ou les PME, et puis de quelle façon, on pourrait aider à
établir les programmes prioritaires pour les partenaires au
développement de façon à lever ces contraintes-là.», indique Nadia Belhaj Hassine, citée par la presse locale.
Ces
obstacles, selon la délégation de la Banque mondiale, se résument aux
carences constatées dans le développement des compétences au sein des
milieux d’affaires et aux difficultés d’accès aux financements des
petites et moyennes entreprises.
«Nous
discutons avec la Banque mondiale comme avec le gouvernement pour
partager nos idées sur ce qui doit être fait collectivement afin
d’offrir aux jeunes entrepreneurs gabonais un cadre propice à
l’auto-emploi.», confie le président de la CPG, Alain Bâ Oumar.
Si
le patronat nourrit beaucoup d’espoirs dans le règlement de la dette
intérieure, reste que l’accès à la commande publique des PME et des
entreprises nationales en général, constitue encore une préoccupation
majeure des opérateurs économiques gabonais.
(
Le Nouveau Gabon)
Exposition universelle 2025 : le Japon sollicite le vote du Gabon, la France est aussi candidate
Libreville, 7 février (Gabonactu.com) – Le Japon a dépêché mercredi à Libreville Yoshifumi Okamura, représentant du gouvernement pour la candidature japonaise à l’organisation de l’Exposition universelle de 2025 convoitée également par la France, ancienne puissance coloniale du Gabon et principal soutien diplomatique du Gabon sur la scène internationale.
Le Japon souhaite organiser cette exposition en 2025 dans la ville d’Ossaka. M. Yoshifumi Okamura a rencontré le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba dans le palais présidentiel de Libreville pour solliciter officiellement le vote du Gabon en faveur de la candidature japonaise. Il a transmis au numéro un gabonais une invitation à participer à la 7ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 7) qui aura lieu à Yokohama en 2019.
En mai 2017, le comité d’organisation a retenu 4 candidatures pour cette exposition : a France (pour le Grand Paris), le Japon (pour Osaka), la Fédération de Russie (pour Ekaterinbourg), et la République d’Azerbaïdjan (pour Bakou).
La candidature présentée par la France pour l’Exposition Universelle au sein du Grand Paris porte sur le thème « La Connaissance à partager, la planète à protéger », pour la période du 1 mai au 30 octobre 2025.
La candidature du Japon pour l’Exposition Universelle à Osaka s’articule sur le thème « Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain » pour la période du 3 mai au 3 novembre 2025.
La candidature de la Fédération de Russie pour l’Exposition Universelle à Ekaterinbourg est axée sur le thème « Changing the World: Inclusive Innovations – for Our Kids and Future Generations » pour la période du 2 mai au 2 novembre 2025.
La candidature de la République d’Azerbaïdjan pour l’Exposition Universelle à Bakou est centrée sur le thème « Human Capital » pour la période du 10 mai au 10 novembre 2025.
Camille Boussougou
mercredi 7 février 2018
Activités politiques à Franceville : Lambert-Noël Matha vante la politique du chef de l'Etat
Le ministre de l'Intérieur a saisi l'occasion de son récent séjour
dans cette ville, pour sensibiliser les différents maillons de
l'administration locale sur les dernières mesures prises par Ali Bongo
Ondimba. Principalement celles issues de son discours à la nation du 31
décembre dernier.
INITIATIVE qui se poursuivra certainement dans l'ensemble du pays, le ministre de l'Intérieur, de la Sécurité, chargé de la Décentralisation et du Développement durable, Lambert-Noël Matha, vient de séjourner à Franceville. Dans le cadre de ses prérogatives.
But de cette visite : sensibiliser les autorités administratives locales sur les mesures prises par le chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba, lors de son discours à la nation du 31 décembre 2017. Notamment celle portant sur la réforme de l'Etat. Dont la création annoncée d'un fonds d'initiative départementale (FID) concerne directement son département ministériel à travers les services déconcentrés et décentralisés.
C'est la salle polyvalente du stade de la Rénovation qui a abrité cette rencontre qui a eu le mérite de réunir le gouverneur Jacques Denis Tsanga, le maire Roger Ayouma, les préfets et sous-préfets, les notables et les 44 chefs des quartiers que compte la commune de Franceville.
En une heure d'échanges, Lambert-Noël Matha est revenu, pour les vanter, sur quelques mesures phares prises par le président de la République. Et dont l'effectivité est prévue pour cette année 2018.
INITIATIVE qui se poursuivra certainement dans l'ensemble du pays, le ministre de l'Intérieur, de la Sécurité, chargé de la Décentralisation et du Développement durable, Lambert-Noël Matha, vient de séjourner à Franceville. Dans le cadre de ses prérogatives.
But de cette visite : sensibiliser les autorités administratives locales sur les mesures prises par le chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba, lors de son discours à la nation du 31 décembre 2017. Notamment celle portant sur la réforme de l'Etat. Dont la création annoncée d'un fonds d'initiative départementale (FID) concerne directement son département ministériel à travers les services déconcentrés et décentralisés.
C'est la salle polyvalente du stade de la Rénovation qui a abrité cette rencontre qui a eu le mérite de réunir le gouverneur Jacques Denis Tsanga, le maire Roger Ayouma, les préfets et sous-préfets, les notables et les 44 chefs des quartiers que compte la commune de Franceville.
En une heure d'échanges, Lambert-Noël Matha est revenu, pour les vanter, sur quelques mesures phares prises par le président de la République. Et dont l'effectivité est prévue pour cette année 2018.
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