Il
a été annoncé tambour battant, une mobilisation sans précédente au retour de Jean Ping au Gabon malheureusement au finish
on a assister à un retour plutôt ordinaire de tout opposant en Afrique. Selon
les analystes les quelques 950 personnes mobilisées a ce retour de l'opposant
est loin d'être comparer a celui d'Andre
Mba Obame en 2009 ou d'ALI BONGO ONDIMBA récemment au retour
de Cuba. Toute chose qui démontre déjà les faiblesses politiques de Jean Ping
qui commence à perdre le terrain malgré les rêves qu'il annonce chaque Mois à ses sympathisants.
Traduction de la page
mercredi 26 juillet 2017
mardi 18 juillet 2017
Nzouba Ndama ne suivra pas Ping dans le boycott des législatives
Alors que le scrutin législatif, annoncé pour avant le 29
juillet est maintenant reporté en avril 2018, le leader du parti Les
Démocrates est catégorique : «Nous n’avons pas vocation à rester dans
l’opposition ; nous devons participer aux prochaines élections
législatives».
L’ancien président de l’Assemblée nationale et son parti Les Démocrates ont visiblement mis beaucoup d’eau dans leur vin. Fini le radicalisme ! A présent, vive l’ouverture et la cordialité ! Dans les colonnes de jeuneafrique.fr, le 12 juillet dernier, Guy Nzouba Ndama, opposant modéré devenu, a reconnu quelques divergences entre Jean Ping et lui. Notamment au sujet des discussions. «Je considère pour ma part, dit-il, que, même s’il y a des conditions à poser, on ne peut pas faire la politique sans accepter de discuter avec son adversaire». Implicitement, l’ancien député de l’Ogooué-Lolo demande donc à Jean Ping de parler avec Ali Bongo.
Pas de boycott des élections législatives comme en 2011
Autre problème pouvant s’apparenter à une divergence : la participation aux prochaines élections législatives. Dans la même interview, Guy Nzouba Ndama dont le parti, Les Démocrates, est né des cendres de l’Alliance nouvelle pour le Gabon (ANG) du Dr. Séraphin Davain Akuré, se veut plus clair : l’opposition ne doit pas pratiquer la politique de la chaise vide. Répondant à la question : «que ferez-vous si Jean Ping appelle à un boycott ?», L’ancien élu du canton Lolo-Wagna tranche : «Je ne le suivrai pas». Il faut dire que l’homme l’avait déjà laissé entrevoir (lire «Nzouba Ndama partant»)
Convaincu que l’opposition peut remporter les prochaines législatives, Guy Nzouba Ndama compte présenter des candidats dans de très nombreuses circonscriptions. Les Démocrates sont aujourd’hui considérés, comme l’Union nationale (UN) de Zacharie Myboto et le Rassemblement Héritage et Modernité (RHM) d’Alexandre Barro Chambrier, comme l’un des fers de lance de la nouvelle opposition rassemblée au sein de la Coalition pour la nouvelle République.
«L’opposition peut gagner les élections législatives»
«Dans la future Assemblée nationale de 150 sièges, on peut tous ensemble pour l’opposition obtenir 90 à 100 sièges», indique l’un des secrétaires généraux adjoint des Démocrates. Reste à savoir, maintenant que ce scrutin est reporté en avril 2018, si sa tenue ne va pas occasionner des déchirements au sein de la Coalition. Déjà, alors que des observateurs avaient pensé que Guy Nzouba Ndama viendrait renforcer les rangs de RHM, on a plutôt assisté à son OPA sur l’Alliance nouvelle pour le Gabon.
Y aurait-il déjà de l’eau dans le gaz entre quelques formations de la Coalition pour la nouvelle République, rassemblée autour de Jean Ping ? En tout cas, pour le moment, la Coalition ne s’est pas prononcée de manière formelle sur les prochaines élections législatives.
Publié par Gérald Mounomby
L’ancien président de l’Assemblée nationale et son parti Les Démocrates ont visiblement mis beaucoup d’eau dans leur vin. Fini le radicalisme ! A présent, vive l’ouverture et la cordialité ! Dans les colonnes de jeuneafrique.fr, le 12 juillet dernier, Guy Nzouba Ndama, opposant modéré devenu, a reconnu quelques divergences entre Jean Ping et lui. Notamment au sujet des discussions. «Je considère pour ma part, dit-il, que, même s’il y a des conditions à poser, on ne peut pas faire la politique sans accepter de discuter avec son adversaire». Implicitement, l’ancien député de l’Ogooué-Lolo demande donc à Jean Ping de parler avec Ali Bongo.
Pas de boycott des élections législatives comme en 2011
Autre problème pouvant s’apparenter à une divergence : la participation aux prochaines élections législatives. Dans la même interview, Guy Nzouba Ndama dont le parti, Les Démocrates, est né des cendres de l’Alliance nouvelle pour le Gabon (ANG) du Dr. Séraphin Davain Akuré, se veut plus clair : l’opposition ne doit pas pratiquer la politique de la chaise vide. Répondant à la question : «que ferez-vous si Jean Ping appelle à un boycott ?», L’ancien élu du canton Lolo-Wagna tranche : «Je ne le suivrai pas». Il faut dire que l’homme l’avait déjà laissé entrevoir (lire «Nzouba Ndama partant»)
Convaincu que l’opposition peut remporter les prochaines législatives, Guy Nzouba Ndama compte présenter des candidats dans de très nombreuses circonscriptions. Les Démocrates sont aujourd’hui considérés, comme l’Union nationale (UN) de Zacharie Myboto et le Rassemblement Héritage et Modernité (RHM) d’Alexandre Barro Chambrier, comme l’un des fers de lance de la nouvelle opposition rassemblée au sein de la Coalition pour la nouvelle République.
«L’opposition peut gagner les élections législatives»
«Dans la future Assemblée nationale de 150 sièges, on peut tous ensemble pour l’opposition obtenir 90 à 100 sièges», indique l’un des secrétaires généraux adjoint des Démocrates. Reste à savoir, maintenant que ce scrutin est reporté en avril 2018, si sa tenue ne va pas occasionner des déchirements au sein de la Coalition. Déjà, alors que des observateurs avaient pensé que Guy Nzouba Ndama viendrait renforcer les rangs de RHM, on a plutôt assisté à son OPA sur l’Alliance nouvelle pour le Gabon.
Y aurait-il déjà de l’eau dans le gaz entre quelques formations de la Coalition pour la nouvelle République, rassemblée autour de Jean Ping ? En tout cas, pour le moment, la Coalition ne s’est pas prononcée de manière formelle sur les prochaines élections législatives.
Publié par Gérald Mounomby
Gabon : les élections législatives reportées en avril 2018 (Cour Constitutionnelle)
La Cour
constitutionnelle gabonaise a décidé du report des élections
législatives, prévues avant le 31 juillet 2017, au plus tard au mois
d’avril 2018. Ce nouveau report des élections législatives est motivé
par la nécessité de prendre en compte les résolutions du dialogue
national initié par le président gabonais Ali Bongo.
Les
députés gabonais dont le mandat est arrivé à échéance en décembre 2016
pourront rester en fonction jusqu’en avril 2018 selon une décision de la
Cour constitutionnelle prise la semaine écoulée et
qu’africapostnews.com a pu consulter.
Dans sa décision la Cour constitutionnelle note qu’il est impossible de « concilier
le temps nécessaire dont les autorités compétentes doivent disposer
pour faire aboutir le processus des réformes électorales arrêtées dans
le protocole d’accord signé entre les parties prenantes au dialogue
politique avec l’observance du délai fixé par la Cour constitutionnelle
(NDLR le 31 juillet 2016) pour l’organisation des élections des députés à
l’assemblée nationale ». Les juges constitutionnels ont considéré qu’il s’agissait d’un cas de force majeure valable pour justifier du report du scrutin.
En
avril 2018, les députés en fonction, dont le mandat constitutionnel est
de 5 ans auront passé 6 ans et 4 mois au parlement. Pour rappel,
l’Assemblée nationale gabonaise est très largement dominée par le parti
démocratique gabonais (PDG, au pouvoir). L’opposition avait boycotté le
précèdent scrutin pour « ne pas légitimer le pouvoir d’Ali Bongo » qui avait été élu pour son premier mandat.
Source: (Africapostnews)
Source: (Africapostnews)
lundi 10 juillet 2017
Visite officielle du chef de l'Etat à Cuba : Ali Bongo Ondimba et Raoul Castro Ruz
Le principal temps fort du séjour du président de la République à Cuba depuis jeudi, à l'invitation de son homologue cubain, aura été l'entretien qu'il a eu avec son hôte.
EN visite officielle à Cuba depuis jeudi soir, à l'invitation du président du Conseil d'Etat et du Conseil des ministres de la République de Cuba, Raoul Castro Ruz, le chef de l'Etat Ali Bongo Ondimba, qu'accompagne son épouse Sylvia, a eu une dense activité ces derniers jours. Parmi les temps forts, la rencontre avec son homologue cubain, vendredi déjà.
Cet entretien qui s'est tenu dans le cadre historique du palais de la Révolution, a permis aux deux hommes d'Etat de souligner, pour le saluer, l'intensité des liens de coopération et d'amitié qui unissent le Gabon et Cuba. Une relation de plus de quarante années qui est soutenu par une quinzaine d'accords multisectoriels.
Il faut souligner que la signature, vendredi dernier, d'un accord entre les gouvernements gabonais et cubain, sur la "reconnaissance mutuelle d'études, de titres et de diplômes de l'enseignement supérieur", confirme cette ambition partagée par les deux dirigeants d'amplifier une stratégie partenariale largement axée sur la formation médicale (on parle de 250 places pour les étudiants gabonais dans les universités cubaines) ; l'augmentation du nombre des membres de la brigade de médecins cubains au Gabon ; l'évaluation des besoins de notre pays en praticiens spécialisés pour les grands Centres hospitaliers universitaires (CHU) ainsi que de l'appui en matière de gestion hospitalière.
Source: l'Union
«Complément d’enquête» sur les Bongo : Le cynisme de France 2
Diffusé jeudi 6 juillet dernier, le documentaire de la
chaîne publique française a rappelé au monde entier que le vrai frein au
développement politique, économique et social du Gabon réside dans la
recherche et la protection des intérêts de la classe politique française
et finalement de la France.
Jeudi 6 juillet dernier, France 2 a diffusé un documentaire consacré à Ali Bongo. Naïvement, une bonne partie de l’opinion publique nationale croyait y apprendre des choses. Elle a, finalement, eu droit à un ramassis de poncifs, truismes et lieux communs. Sur certains aspects, il a même fait dans un conformisme sidérant, voire un révisionnisme consternant, légitimant la réécriture de l’histoire. N’en déplaise aux gogos de tous bords, ce portait n’a servi les intérêts de personne : ni Ali Bongo, ni le peuple gabonais ni la France n’y ont gagné.
Révolte et colère
Volens nolens, ce documentaire a montré le vrai visage de la France. Implicitement, il a mis en lumière son rôle néfaste dans la confiscation du destin du peuple gabonais. Sans avoir le courage de l’exprimer clairement, il a rappelé au monde entier où se trouve le vrai frein au développement politique, économique et social du Gabon : dans la recherche et la protection des intérêts de la classe politique française et, finalement, de la France. Certains pourront toujours invoquer la liberté de presse. Plus précisément, ils pourront se réfugier derrière la souveraineté des choix éditoriaux. D’autres pourront alléguer du caractère voulu et accepté de ce reportage. Mais, chacun se souviendra du documentaire de Patrick Benquet. Produit en 2012 sur le thème de la Françafrique, il n’eut aucune conséquence sur la gouvernance au Gabon ou les relations France-Gabon. Sur ce fondement, le documentaire de France 2 suscite révolte et colère.
En évoquant, avec une rare légèreté, l’influence de la France, ce documentaire a montré le peu d’intérêt de ces producteurs pour la destinée du peuple gabonais. Manifestement, ils n’avaient pas à cœur d’inviter leur pays à renouveler son logiciel. Ils avaient plutôt l’intention de tourner Ali Bongo en bourrique. Leur objectif n’était pas d’assainir les relations France-Gabon mais de se gausser du Gabon et de ses institutions. Naturellement, le peuple gabonais leur importe peu. Ils auraient voulu jouer les humoristes de mauvais goût, ils ne s’y seraient pas pris autrement. En montrant un cliché d’Ali Bongo, légèrement vêtu au milieu d’enfants emmitouflés, en évoquant son adoubement par Nicolas Sarkozy sans se poser des questions, en mettant en vedette Robert Bourgi, en enjambant la présidentielle de 2009, les producteurs de ce documentaire ont étalé tout leur cynisme. Ils pensaient mettre en cause le cursus scolaire d’Ali Bongo, ils ont plutôt versé un nouveau témoignage au débat sur sa filiation. Quand Léon-Paul Ngoulakia dit avoir rencontré Ali Bongo pour la première fois en 1968 (lire «Les doutes de Léon-Paul Ngoulakia»), eux attestent de sa présence à Ales en 1965.
Demander des comptes
Certes, ce documentaire n’a pas la prétention d’être un œuvre historique à portée scientifique. Mais, il faut dénoncer et combattre la légèreté avec laquelle il a été mené. Vis-à-vis de la France, de sa classe politique, de ses médias et plus largement de ses élites, nous devons nous montrer plus exigeants. Sur Omar Bongo par exemple, ce documentaire a été d’une complaisance affligeante. Sans s’en offusquer, il s’est contenté de relater ses initiatives en vue de faire le lit à Ali Bongo pour une éventuelle succession. Sur l’attachement des dirigeants français aux droits de l’homme et principes démocratiques, il s’est montré prudent voire lâche. Jamais, il n’a osé demander des suites judiciaires à toutes les opérations de corruption évoquées par Robert Bourgi. À aucun moment, il ne s’est interrogé sur les garanties de non-répétition ou les réparations dues au peuple gabonais. Finalement, il n’a nullement servi la cause de la démocratie et des supposées valeurs françaises.
Média public, propriété de l’Etat français, France 2 n’est nullement sorti grandi de ce documentaire. À ceux qui en doutaient encore, il a apporté une preuve supplémentaire de ce que, dans l’esprit de bon nombre de Français, ce qui est bon pour eux ne l’est pas pour les Africains. L’attachement aux fameux intérêts de la France, l’absence d’indignation face au rôle trouble de leur pays, le peu de référence au destin du peuple gabonais, l’omniprésence de personnages sulfureux du type Robert Bourgi ou Antoine Glaser sont éloquents à souhait. Devant de telles grossièretés, le Gabonais lambda ne saurait se taire. Aujourd’hui plus qu’hier, il faut demander des comptes à la France et à ses élites. Il faut éviter de donner à des initiatives comme ce documentaire un retentissement immérité. À cet égard, une seule solution : exiger de la France qu’elle assume sa responsabilité et répare les torts causés au peuple gabonais.
Publié par: Roxane Bouenguidi
Jeudi 6 juillet dernier, France 2 a diffusé un documentaire consacré à Ali Bongo. Naïvement, une bonne partie de l’opinion publique nationale croyait y apprendre des choses. Elle a, finalement, eu droit à un ramassis de poncifs, truismes et lieux communs. Sur certains aspects, il a même fait dans un conformisme sidérant, voire un révisionnisme consternant, légitimant la réécriture de l’histoire. N’en déplaise aux gogos de tous bords, ce portait n’a servi les intérêts de personne : ni Ali Bongo, ni le peuple gabonais ni la France n’y ont gagné.
Révolte et colère
Volens nolens, ce documentaire a montré le vrai visage de la France. Implicitement, il a mis en lumière son rôle néfaste dans la confiscation du destin du peuple gabonais. Sans avoir le courage de l’exprimer clairement, il a rappelé au monde entier où se trouve le vrai frein au développement politique, économique et social du Gabon : dans la recherche et la protection des intérêts de la classe politique française et, finalement, de la France. Certains pourront toujours invoquer la liberté de presse. Plus précisément, ils pourront se réfugier derrière la souveraineté des choix éditoriaux. D’autres pourront alléguer du caractère voulu et accepté de ce reportage. Mais, chacun se souviendra du documentaire de Patrick Benquet. Produit en 2012 sur le thème de la Françafrique, il n’eut aucune conséquence sur la gouvernance au Gabon ou les relations France-Gabon. Sur ce fondement, le documentaire de France 2 suscite révolte et colère.
En évoquant, avec une rare légèreté, l’influence de la France, ce documentaire a montré le peu d’intérêt de ces producteurs pour la destinée du peuple gabonais. Manifestement, ils n’avaient pas à cœur d’inviter leur pays à renouveler son logiciel. Ils avaient plutôt l’intention de tourner Ali Bongo en bourrique. Leur objectif n’était pas d’assainir les relations France-Gabon mais de se gausser du Gabon et de ses institutions. Naturellement, le peuple gabonais leur importe peu. Ils auraient voulu jouer les humoristes de mauvais goût, ils ne s’y seraient pas pris autrement. En montrant un cliché d’Ali Bongo, légèrement vêtu au milieu d’enfants emmitouflés, en évoquant son adoubement par Nicolas Sarkozy sans se poser des questions, en mettant en vedette Robert Bourgi, en enjambant la présidentielle de 2009, les producteurs de ce documentaire ont étalé tout leur cynisme. Ils pensaient mettre en cause le cursus scolaire d’Ali Bongo, ils ont plutôt versé un nouveau témoignage au débat sur sa filiation. Quand Léon-Paul Ngoulakia dit avoir rencontré Ali Bongo pour la première fois en 1968 (lire «Les doutes de Léon-Paul Ngoulakia»), eux attestent de sa présence à Ales en 1965.
Demander des comptes
Certes, ce documentaire n’a pas la prétention d’être un œuvre historique à portée scientifique. Mais, il faut dénoncer et combattre la légèreté avec laquelle il a été mené. Vis-à-vis de la France, de sa classe politique, de ses médias et plus largement de ses élites, nous devons nous montrer plus exigeants. Sur Omar Bongo par exemple, ce documentaire a été d’une complaisance affligeante. Sans s’en offusquer, il s’est contenté de relater ses initiatives en vue de faire le lit à Ali Bongo pour une éventuelle succession. Sur l’attachement des dirigeants français aux droits de l’homme et principes démocratiques, il s’est montré prudent voire lâche. Jamais, il n’a osé demander des suites judiciaires à toutes les opérations de corruption évoquées par Robert Bourgi. À aucun moment, il ne s’est interrogé sur les garanties de non-répétition ou les réparations dues au peuple gabonais. Finalement, il n’a nullement servi la cause de la démocratie et des supposées valeurs françaises.
Média public, propriété de l’Etat français, France 2 n’est nullement sorti grandi de ce documentaire. À ceux qui en doutaient encore, il a apporté une preuve supplémentaire de ce que, dans l’esprit de bon nombre de Français, ce qui est bon pour eux ne l’est pas pour les Africains. L’attachement aux fameux intérêts de la France, l’absence d’indignation face au rôle trouble de leur pays, le peu de référence au destin du peuple gabonais, l’omniprésence de personnages sulfureux du type Robert Bourgi ou Antoine Glaser sont éloquents à souhait. Devant de telles grossièretés, le Gabonais lambda ne saurait se taire. Aujourd’hui plus qu’hier, il faut demander des comptes à la France et à ses élites. Il faut éviter de donner à des initiatives comme ce documentaire un retentissement immérité. À cet égard, une seule solution : exiger de la France qu’elle assume sa responsabilité et répare les torts causés au peuple gabonais.
Publié par: Roxane Bouenguidi
samedi 8 juillet 2017
Loïk Le Floch-Prigent : «Bourgi ment !», «je maintiens qu’Omar n’a jamais désigné Ali pour lui succéder»
Alors que le magazine «Complément d’enquête», dans son épisode, «Le clan Bongo : une histoire française», était diffusé sur France 2, les internautes se sont adonnés à coeur joie à des commentaires. L’un des plus marquant aura été celui de Loïk Le Floch-Prigent, ancien patron d’Elf, qui a sur le hashtag #complementsdenquete, battu en brèche des propos de Robert Bourgi.
Sur un compte twitter du nom de l’ancien Président directeur général de l’entreprise pétrolière Elf (1989-1993), non authentifié mais relié à son site internet, ce dernier est sortie de sa réserve pour dénoncer des affirmations de l’avocat Robert Bourgi, lequel affirmait, qu’Omar Bongo Ondimba avait choisi son fils comme successeur. «Sur le Gabon je maintiens qu’Omar n’a jamais désigné Ali pour lui succéder!», a-t-il tweeté, avant de suggérer la lecture de «Carnets de route d’un africain», son ouvrage paru aux éditions Elytel, en avril dernier.Loïk Le Floch-Prigent se questionne par ailleurs sur l’acceptation des thèses de Bourgi et du choix porté sur sa personne comme vedette du «portrait acide d’un président caricatural, anachronique et si peu représentatif de l’Afrique», diffusé sur France 2, le soir du 6 juillet. «Sur le Gabon ! Pourquoi accepter Bourgi et ses thèses? pourquoi en faire une vedette? Écoeurant de mensonges et de haine», précise-t-il.Proche d’Omar Bongo et des réseaux françafricains dont Robert Bourgi se réclame être l’héritier, Loïk Le Floch-Prigent, estime que «Monsieur Bourgi ment ! sur cela et bien d »autres choses.», conclut-il.
Sur un compte twitter du nom de l’ancien Président directeur général de l’entreprise pétrolière Elf (1989-1993), non authentifié mais relié à son site internet, ce dernier est sortie de sa réserve pour dénoncer des affirmations de l’avocat Robert Bourgi, lequel affirmait, qu’Omar Bongo Ondimba avait choisi son fils comme successeur. «Sur le Gabon je maintiens qu’Omar n’a jamais désigné Ali pour lui succéder!», a-t-il tweeté, avant de suggérer la lecture de «Carnets de route d’un africain», son ouvrage paru aux éditions Elytel, en avril dernier.Loïk Le Floch-Prigent se questionne par ailleurs sur l’acceptation des thèses de Bourgi et du choix porté sur sa personne comme vedette du «portrait acide d’un président caricatural, anachronique et si peu représentatif de l’Afrique», diffusé sur France 2, le soir du 6 juillet. «Sur le Gabon ! Pourquoi accepter Bourgi et ses thèses? pourquoi en faire une vedette? Écoeurant de mensonges et de haine», précise-t-il.Proche d’Omar Bongo et des réseaux françafricains dont Robert Bourgi se réclame être l’héritier, Loïk Le Floch-Prigent, estime que «Monsieur Bourgi ment ! sur cela et bien d »autres choses.», conclut-il.
Jean Ping débourse 2.290.080 d'euros soit 1.500.002.400 f CFA pour un documentaire
vendredi 7 juillet 2017
Jean Ping en tournée Diplomatique en faveur de sa République Virtuelle du Gabon.
Candidat malheureux aux présidentielles
d'Aout 2016 le quarteron negro-Asie n'a toujours pas pu digérer sa défaite.
il
était temps pour le représentant de la coalition dite <<galaxie Jean Ping>> d'aller vers
ceux a qui il a cru au soutien pour la déstabilisation du Gabon réel par un
passage en force après les avoir promis 50% sur toutes les ressources économiques
du Gabon un bradage qui devait se passé grâce à la supervision de Robert Bourgi limogé des affaires du Gabon et Guy Nzouba Ndama.
Jean
Ping est confronté a d'énormes problèmes liés à ses propres promesses faites à
certains pays d'Afrique d'Europe d'Amérique et d'Asie auxquels l'homme
d'Omboue est toujours tenté de faire espérer ceux-là qui l'on soutenu et l'on
promis le trône Gabonais. Ne pouvant pas se taire aux risques de se faire
oublier, Jean Ping multiplie les actions de déstabilisation de la paix et de l'intégrité
Nationale en réactivant les compatriotes de l’étranger qui pour la plupart
son désœuvrés en leurs octroyant une subvention de 500 euros l’équivalent de
300.000f CFA par mois pour se maintenir à la pointe des relations
Franco-Gabonaises en vu de les détruire.
La
tournée de l'ex président de l'UA flambe les réseaux sociaux au motif que ce
dernier vat pour sollicité une passation pacifique du pouvoir et pour une éventuelle réconciliation
mais avec qui ? la réponse est: avec ALI BONGO ONDIMBA cependant, il avait été invité à
prendre une part active au Dialogue Nationale qui lui donnait pleines
d'occasions pour se vider et être protégé par son pays le Gabon, de ceux qui lui pourchasse aujourd'hui à
cause des promesses non tenues; notre métisse préfère une médiation étrangère
et sollicite que la France, les États-Unis et quelques pays Africains viennent
l'installer au perchoir du bord de mer un cérémonial qui n'a jamais exister
dans ce monde sauf par coup d’état. Tous ceux-ci portent à croire a une distraction pour une perte
de temps. l'avenir nous le dira
La rédaction de GU
jeudi 6 juillet 2017
Violences post-électorales / Bruno Ben Moubamba : «Il n’y a eu ni massacres, ni 500 morts au Gabon»
Coutumier des sorties fracassantes au cours desquelles il fait feu sur la majorité et l’opposition, en s’érigeant en défenseur «ontologique» d’Ali Bongo, le Vice-premier ministre, Bruno Ben Moubamba s’est une nouvelle fois signalé, ce mardi 4 juillet, dans une déclaration au sujet des violences post-électorales qui ont succédé la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 27 août 2016.
Dans
une publication sur son compte Facebook officiel, le Vice-premier
ministre, ministre l’Urbanisme, de l’Habitat social et du Logement,
aborde la question selon lui des «supposés»
massacres perpétrés lors des violences post-électorales. Il s’interroge
notamment sur les déclarations de l’opposition qui font état de plus de
500 personnes tuées, qualifiant ces affirmations de mensongères.
«Des
millions de morts dans tels pays d’Afrique et des milliers de morts
dans tel autre pays africain. Et c’est vers le Gabon avec ses 500 morts
imaginaires qu’ils regardent sans arrières-pensées?»; s’interroge-t-il.
Il affirme par ailleurs, que «toute mort est tragique, mais il n’y a eu ni massacres, ni 500 morts au Gabon», minimisant ainsi les affirmations de l’opposition sur le nombre de victimes qu’auraient fait les violences post-électorales. «On ne légitime pas un combat sur un mensonge»; a-t-il lancé à l’endroit de l’opposition.
Enquête en France sur les violences post-électorales au Gabon, le gouvernement remonté
C’est par l’entremise d’un communiqué
émanant de son Porte-parole, Alain Claude Bilie-By-Nze, que le
gouvernement a réagi à l’ouverture par un juge d’instruction
français, d’une enquête sur d’éventuels crimes contre l’humanité
perpétrés lors des violences post-électorales au Gabon en 2016.
Réagissant à l’ouverture d’une procédure judiciaire pour «arrestation
et détention arbitraire en bande organisée, torture et actes de
barbarie en bande organisée, tentative d’assassinat et crime contre
l’humanité», le gouvernement a tenu a condamné «l’aventure
ambiguë dans laquelle se lancent deux avocats français, soucieux de
maintenir un climat permanent de tension au Gabon et de nuire aux
relations entre la France et le Gabon».
Les autorités gabonaises qui nient toujours les massacres perpétrés lors de la crise post-électorale soulignent «qu’aucun tribunal sérieux ne peut faire prospérer de telles actions».
Élaguant un certain nombre d’arguments juridiques, le Porte-parole du gouvernement indique que «les
faits évoqués par les avocats du plaignant résultent de procédures
classiques de maintien et de rétablissement de l’ordre public gravement
menacé par des hordes fanatisées par le discours de haine et de violence
d’un homme politique».
Il revient également sur l’arrestation semble t-il de personne détenant une double nationalité, estimant que ceux-ci «ont
participé à une entreprise insurrectionnelle aux fins de renversement
de l’ordre constitutionnel au Gabon ; qu’ils ont fait l’objet
d’interpellation par les forces de l’ordre dans le cadre d’opération de
maintien ou de rétablissement de l’ordre dont la nécessité n’était
nullement discutable».
Par
ailleurs, les autorités gabonaise dans ce communiqué contestent la
compétence des tribunaux français à juger le Gabon et ses autorités,
estimant que le principe de souveraineté interdit à un État de juger un
autre Etat ou de juger les dirigeants d’un autre Etat.
mardi 4 juillet 2017
Présidentielle 2016: «Un plan de violences était prévu», Par le clan Ping
Alors que l’opposition et le
pouvoir se rejettent la responsabilité des dernières violences post-électorales, le vice-Premier ministre en charge de l’Habitat a
tranché dans le vif, dans une récente interview à Africa N°1 : «Le monde doit savoir que les violences ont été préparées par l’opposition, dont Jean Ping».
Bruno Ben Moubamba va-t-il s’attirer les
foudres de l’opposition? Certainement, si l’on tient compte de sa
dernière interview à la radio panafricaine Africa N°1. Le 30 juin
dernier en effet, le vice-Premier ministre en charge de l’Habitat n’y
est pas allé de main morte: «Les grands opposants qui se sont
présentés aux élections avaient un plan de violences. Moi-même j’ai
failli être associé à cela. Raison pour laquelle je me suis retiré et
que je n’ai pas soutenu le candidat unique puisqu’un plan de violences
était prévu».
Et Bruno Ben Moubamba de soutenir, en effet, que Jean Ping et quelques-uns de ses collaborateurs avaient un plan de violences. «Je
ne voulais pas m’associer à ce genre de choses. Si les gens sont morts
au Gabon, c’est aussi en partie de la faute de la manipulation d’une
certaine opposition qui a laissé penser que ça y est, on allait arriver à
cette chose, Ali Bongo allait partir», a-t-il déclaré.
Plongé dans le bain de la dernière
élection présidentielle, l’ancien candidat croit savoir comment ces
violences ont été préparées. «J’ai eu l’occasion d’en savoir énormément», a-t-il souligné avant d’affirmer: «C’est-à-dire que des jeunes ont été drogués avec du chanvre. On leur a proposé de l’argent».
«On pouvait brûler, détruire des
édifices alors que ce n’était qu’un sacrifice de générations ou de
jeunes parce que les forces de l’ordre ont réagi brutalement. Les
responsabilités sont partagées», a encore ajouté Bruno Ben Moubamba, insistant une nouvelle fois sur son auto-retrait de ces manœuvres. «Moi-même j’aurais pu être manipulé dans un schéma de violences. Sauf que j’ai eu plus de lucidité», a-t-il conclu.
Si l’opposition et le principal concerné
ne se sont pas encore prononcés sur cette sortie du membre du
gouvernement, cette interview est d’ores et déjà vivement commentée au
sein de l’opposition. Pour beaucoup, en effet, Bruno Ben Moubamba
cherche simplement à redorer son blason au sein du gouvernement, après
ses virulentes déclarations contre le parti au pouvoir, suite au rejet
par l’Assemblée nationale, de l’ordonnance fixant son «nouvel ordre
urbanistique».
Par ailleurs, la sortie de Bruno Ben
Moubamba est intervenue quelques jours après l’annonce d’une juge
d’instruction française d’enquêter sur d’éventuels crimes contre
l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales au Gabon, après
la victoire controversée d’Ali Bongo à la présidentielle de 2016.
Source: Gabonreview
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