C’est par l’entremise d’un communiqué
émanant de son Porte-parole, Alain Claude Bilie-By-Nze, que le
gouvernement a réagi à l’ouverture par un juge d’instruction
français, d’une enquête sur d’éventuels crimes contre l’humanité
perpétrés lors des violences post-électorales au Gabon en 2016.
Réagissant à l’ouverture d’une procédure judiciaire pour «arrestation
et détention arbitraire en bande organisée, torture et actes de
barbarie en bande organisée, tentative d’assassinat et crime contre
l’humanité», le gouvernement a tenu a condamné «l’aventure
ambiguë dans laquelle se lancent deux avocats français, soucieux de
maintenir un climat permanent de tension au Gabon et de nuire aux
relations entre la France et le Gabon».
Les autorités gabonaises qui nient toujours les massacres perpétrés lors de la crise post-électorale soulignent «qu’aucun tribunal sérieux ne peut faire prospérer de telles actions».
Élaguant un certain nombre d’arguments juridiques, le Porte-parole du gouvernement indique que «les
faits évoqués par les avocats du plaignant résultent de procédures
classiques de maintien et de rétablissement de l’ordre public gravement
menacé par des hordes fanatisées par le discours de haine et de violence
d’un homme politique».
Il revient également sur l’arrestation semble t-il de personne détenant une double nationalité, estimant que ceux-ci «ont
participé à une entreprise insurrectionnelle aux fins de renversement
de l’ordre constitutionnel au Gabon ; qu’ils ont fait l’objet
d’interpellation par les forces de l’ordre dans le cadre d’opération de
maintien ou de rétablissement de l’ordre dont la nécessité n’était
nullement discutable».
Par
ailleurs, les autorités gabonaise dans ce communiqué contestent la
compétence des tribunaux français à juger le Gabon et ses autorités,
estimant que le principe de souveraineté interdit à un État de juger un
autre Etat ou de juger les dirigeants d’un autre Etat.
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