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mardi 16 décembre 2014

L'Indochinois Te Ping poursuivi pour «faux et usage de faux», fraude à la nationalité Gabonaise


Copie certifiée conforme à la copie certifiée conforme à l’original. Ping est vraiment « original » !
C'est notre consœur "La Griffe" qui l'a si bien résumé dans sa dernière livraison:
" Jean Ping est également logé dans la même enseigne. En effet, le jugement supplétif qu’il a fait illicitement légalisé le 31 décembre 2004 avait été jugée « copie certifiée conforme à l’original » alors qu’en réalité cette copie n’est conforme qu’à la « copie certifiée conforme à l’original » « présenté le 26 octobre 2001 ». Ce qui est parfaitement illégal car on ne légalise pas un document sur la base d’une photocopie légalisée. Et Ping le sait très bien.
Il se trouve seulement que c’est ce faux document que Ping exploite dans ces différentes procédures administratives. Et il est d’autant doublement faux qu’il n’est pas un acte de naissance au sens de la loi gabonaise.
Mieux : on ne sait pas comment, et c’est valable pour Eyeghe Ndong, un homme dont la date de naissance est bien connue a pu bénéficier d’un jugement supplétif. Cela même s’il raconte qu'il est né dans un chantier d’exploitation forestière alors qu'en réalité il est arrivé au Gabon après la guerre d'Indochine.
Et c'est d'autant plus vrai que contrairement à son compère Eyeghe Ndong, ce ne sont pas les parents de Ping qui ont saisi le chef du district d'Omboué pour l'établissement du jugement supplétif de leur fils. Mais c'est plutôt l'élève de l'école officielle d'Omboué Jean Ping lui-même qui est allé déclarer sa propre naissance à l'âge - tenez-vous bien - de douze (12) ans. Et avec pour témoin ni son père, ni sa mère. Une démarche plutôt extraordinaire."
La justice a été saisie, l'inculpation du faussaire devrait suivre.
L'Indochinois Te Ping poursuivi pour «faux et usage de faux», fraude à la nationalité Gabonaise

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