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dimanche 24 avril 2022

DGDI : la production des passeports soit disant bloquée

 

Vraiment le nouveau Gabon là, on ne comprend plus rien. Quand une administration ou qu’une personne travaille, on cherche à la salir. Voilà juste un jour après l’inauguration de l’antenne de la DGDI à Makokou par le Chef de l’Etat qu’on a un article qui stipule que la production des passeports est bloquée.

Une situation qui semble étonnante alors que des personnes se font toujours enrôler jusqu’à ce samedi et des passeports sont toujours produits. On peut se poser naturellement la question : quel est le projet derrière un tel article ?

 Bref, de nos jours, mieux vaut prendre maintenant des précautions sur les informations lues ci et là sur la toile. En vérifiant auprès de quelques personnes, la DGDI continue à produire des passeports. D’ailleurs jusqu’à quelques jours c’est plus de 800 passeports produits depuis le début avril. « Il est vrai que la haute saison a débuté depuis mars ce qui explique les légers retards sur la délivrance des passeports au vue de l’affluence et de la vérification des dossiers. » a soulevé un agent de cette administration.

Selon un autre agent issu des sources proches de cette maison DGDI, il ressort que, les années passées, la période d’affluence était de juin à septembre et le mois de décembre. Mais avec l’expiration des CNI, ces périodes d’affluence ont augmenté. Et en ajoutant à cela les nouvelles procédures de vérification des dossiers, l’attente peut donc être parfois plus longue. D’ailleurs, la DGDI, par l’entremise de sa direction informatique, est en train de mettre en place la nouvelle solution qui produira les CNI et les passeports CEMAC.

En tout cas, on peut comprendre rapidement qu’on souhaite salir cette administration qui tente malgré les difficultés d’apporter ses services proches des populations. On le voit avec toutes ses antennes ouvertes à l’intérieur du pays, comme à l’extérieur.

En bon entendeur, salut !

Maoulebe Bikokou Limi

lundi 7 décembre 2020

Faux passeports: Quatre suspects et un capitaine de police écroués à Libreville

Le parquet de Libreville a placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville, le 4 décembre, deux Libanais, deux Maliens et un capitaine de police. Ces personnes sont impliquées dans l’affaire de 120 faux passeports établis par la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI).

Quatre suspects et un capitaine de police écroués à la prison centrale de Libreville le 4 décembre, suite à l’affaire de faux passeports.

Le 4 décembre, deux sujets libanais natu Gabonais, Georges Ondo A, Abbas Abagha Chehab, deux Maliens, Konaté Lahassane, Mamadou Konaté, ainsi qu’un capitane de police, Junior Otsobogo, chef de service passeports (DGDI), ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur du tribunal spécial de Libreville.

Interpellés il y a quelques jours à la suite d’une vérification des dossiers par les services de la DGDI, Junior Otsobogo et ses compagnons ont été auditionnés le 4 décembre par le procureur. Ils sont soupçonnés d’avoir établi 120 faux passeports à partir de faux documents d’état civil.

Interrogés sur les faits, le capitaine Otsobogo et ses co-accusés n’ont pas pu opposer des arguments convaincants. Vu la gravité des faits, le parquet a délivré un mandat de dépôt à leur encontre pour «faux et usage de faux et complicité de faux».

samedi 5 décembre 2020

LES RESEAUX SOCIAUX : SOURCE D’INFORMATION OU DE MANIPULATION ?


AFFAIRE DE PASSEPORTS DE LA DGDI

Selon le journal L’Union du 05/12/2020 un réseau de trafic d’émission de vrais-faux passeports a été démantelé au sein de la DGDI.

Plusieurs fonctionnaires de cette administration ont été interpelés dans cette affaire qui révèle aussi l’implication de sujets étrangers, notamment deux libanais et trois maliens. Tout serait parti de l’arrestation par la Police de l’Air et des Frontières française des individus étrangers en possession de passeport gabonais. Saisis, les responsables de la DGDI ont diligenté une enquête qui a permis de démanteler le réseau sus-indiqué. 

Alors que l’enquête relative aux vrais-faux passeports déclenchée par la nouvelle équipe dirigeante de la DGDI n’avait pas encore révélée toutes ses conclusions, certains activistes ont envahi la toile, attaquant, calomniant les responsables de ladite DGDI d’avoir suspendu les personnes impliquées afin de positionner leurs proches, voir de régler des comptes à d’autres proches de leurs prédécesseurs.

Loin de l’idée de soutenir toutes velléités de malversation, encore moins de déstabilisation de qui que ce soit, il faut plutôt avoir à l’esprit  ce dont il est question dans cette affaire. On est en face d’une atteinte à la citoyenneté gabonaise qui ne devrait à priori laisser personne se perdre dans des allégations fallacieuses fussent-elles diffusées dans les réseaux sociaux.

Le comportement manifeste de certains compatriotes s’identifiant eux mêmes  comme étant activistes suscite à cet égard des interrogations quant à l’utilisation de ce moyen de communication moderne. En effet, comment comprendre qu’une enquête qui vise à faire la lumière sur un phénomène dégradant pour notre pays soit aussi mal interprété par des compatriotes. Au lieu saluer le courage de cette nouvelle équipe qui a eu le mérite de s’attaquer ouvertement à ce qui s’apparente à une nébuleuse, et attendre les résultats de l’enquête, ils ont commencé à prendre position pour les personnes soupçonnées qui jusque là bénéficiaient de la présomption d’innocence.

Au regard de cette attitude, on peut s’interroger sur les intentions réelles de ces activistes qui font beaucoup plus dans le sensationnel et le dénigrement de certains responsables, que d’informer objectivement l’opinion nationale et internationale.

La sauvegarde de la légitimité du passeport gabonais devrait être l’affaire de tous. Aussi, toute action visant à préserver ce symbole de souveraineté devrait-elle être soutenue et susciter une adhésion nationale.

Affaire à suivre

Karl MOUNINI NDONG  (Gabon Utile)

vendredi 4 décembre 2020

Gabon : comment faire des documents numériques des équivalents du papier ?

 Le Gabon veut faire des documents électroniques des équivalents des supports papiers.

Deux mois après l’adoption par le Conseil des ministres du projet de loi portant réglementation des transactions électroniques en République gabonaise, Edgard Anicet Mboumbou s’est présenté, mardi 1er décembre, face aux députés membres de la Commission des affaires sociales, des affaires culturelles et de la communication. À l’Assemblée nationale, le ministre d’État à la Communication et à l’Économie numérique est allé solliciter l’examen et l’adoption de ce texte de loi qu’il juge utile, voire nécessaire pour le pays qui aspire à l’émergence d’ici à 2025. Ce qui, pour les autorités gabonaises, passe par une administration moins contraignante vis-à-vis de ses usagers, plus rapide dans le traitement des dossiers, et donc plus efficace.

Aussi, face aux élus, le membre du gouvernement a-t-il assuré que la réglementation des transactions électroniques au Gabon permettra, entre autres, «consacrer la liberté de communication en ligne». Mais son projet de loi vise surtout à «consacrer, dans un double souci d’efficacité et de sécurité, l’écrit électronique comme l’équivalent du support papier à plusieurs niveaux, d’harmoniser les règles régissant les relations contractuelles nées par voie électronique (et) dématérialiser les formalités des procédures, notamment dans le cadre des démarches administratives».

Lors de l’adoption du projet de loi, le 2 octobre dernier, le Conseil des ministres avait expliqué que celui-ci avait pour but de créer «le cadre juridique de l’utilisation du numérique dans les actes de la vie courante, en ce sens qu’il traite notamment des aspects liés à la communication au public par voie électronique, au commerce électronique ainsi qu’à la sécurisation des transactions électroniques». Pour les autorités l’assurent : «Ce cadre juridique prend en compte les restrictions liées aux exigences de sécurité, d’ordre public, de respect des droits de l’Homme et les spécificités de l’administration.»

 

 

Coopération : Relations au beau fixe entre le Gabon et le Vatican

 Ali Bongo a reçu le 2 décembre à Libreville, le Nonce apostolique du Gabon avec qui il a évoqué la coopération entre le Saint-Siège et l’Etat gabonais. Il est ressorti de cette audience que les relations sont au beau fixe entre les deux parties, malgré les tensions nées de la réouverture des lieux de culte en octobre.


 

Le Chef de l’État Ali Bongo lors de l’audience accordée à Monseigneur Francisco Escalate Molina et l’Archevêque de Libreville, le 2 décembre 2020 à Libreville. © Facebook

Après les tensions nées de la réouverture des lieux de culte en octobre, le Vatican et le Gabon ont rassuré l’opinion sur la bonne santé de leurs relations. Tel semble être le sens de l’audience accordée par Ali Bongo au Nonce apostolique du Gabon, qu’accompagnait l’Archevêque de Libreville, le 2 décembre au palais présidentiel.

En effet, le représentant spécial du souverain pontife est venu renouveler à Ali Bongo, l’engagement de l’Eglise catholique et du Vatican dans sa relation avec le Gabon, celui d’œuvrer ensemble au développement spirituel, social et culturel du peuple gabonais. «Nous avons évoqué les bonnes relations existantes entre le Saint-Siège et l’Etat gabonais. Et nous avons réaffirmé la volonté du Saint-Siège et le président de la République de continuer dans cette bonne relation, mais également étudier d’autres domaines de collaboration comme la santé et l’éducation, notamment au bénéfice des catholiques et populations en général», a expliqué Monseigneur Francisco Escalate Molina sur Gabon 1re.

En octobre, la réouverture des lieux de culte, alors fermés depuis plusieurs mois en raison de la pandémie de Covid-19, était au cœur de positions querellées entre l’Eglise catholique, emmenée par l’Archevêque de Libreville, et les autorités gabonaises. Les deux parties se sont finalement entendues sur la réouverture conditionnée des lieux de culte en fin octobre. Si un doute pouvait encore subsister après cette issue, l’audience accordée par Ali Bongo à Monseigneur Francisco Escalate Molina, semble définitivement aplanir toute tension entre les deux camps.

 

jeudi 3 décembre 2020

Valery Giscard d'Estaing l'Ami d'El Hadj Omar Bongo

 Clic vidéo https://www.youtube.com/watch?v=S56oGX-yRvc



 

 


VIH-Sida : Les voies de Sylvia Bongo pour vaincre la maladie chez les filles de 15 à 24 ans

 La Première dame a proposé le 1er décembre à Libreville, les défis à relever pour vaincre le VIH-Sida chez les jeunes, notamment les filles âgées de 15 à 24 ans. Favoriser la réflexion et le questionnement des jeunes autour de la sexualité et des différents moyens de contraception, fait partie des quatre défis listés par Sylvia Bongo.


 

Échaudée par l’inquiétant taux de prévalence du VIH-Sida chez les jeunes filles de 15 à 24 ans, la Première dame tire la sonnette d’alarme. «D’où l’importance de mettre en œuvre diligemment les précieuses recommandations contenues dans la stratégie de promotion de droits de la femme et de réduction des inégalités femmes-hommes au Gabon», a affirmé Sylvia Bongo le 1er décembre à Libreville, à l’occasion de la Journée mondiale contre le Sida.

Pour l’épouse du chef de l’Etat, le Gabon doit relever quatre défis pour vaincre la terrible maladie chez les jeunes filles. Il s’agit d’améliorer les connaissances des jeunes filles et des jeunes garçons en matière de VIH-Sida ; favoriser la réflexion et le questionnement des jeunes autour de la sexualité et des différents moyens de contraception ; sensibiliser au dépistage ; renforcer la responsabilité de chacun.

Au Gabon, le taux de prévalence du VIH-Sida chez les jeunes filles de 15 à 24 ans est de 1,9%, soit quatre fois élevé que chez les hommes dans la même tranche d’âge. «Nous devons agir et vite. Ensemble nous vaincrons le Sida», a conclu Sylvia Bongo.

Plan d’action PME : La mise en œuvre se précise

 Le ministre des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et celui de la Promotion des Partenariats Publics-Privés se sont concertés le 1er décembre, sur la définition des axes du plan d’action de la relance des Petites et moyennes entreprises (PME).

  

Les ministres Hugues Mbadinga Madiya et Carmen Ndaot ont présidé le 1er décembre, une réunion conjointe sur la mise en œuvre du plan d’action dédié aux Petites et moyennes entreprises (PME). Cette rencontre à laquelle participaient les responsables de l’Agence nationale de la promotion des investissements du Gabon (ANPI-Gabon)ceux de Junior Achievement Gabon (JA Gabon)de la Chambre de Commerce, de l’ONE, vise à définir les mécanismes juridiques, fiscaux et institutionnels pour booster l’entrepreneuriat et partant, le processus de diversification de l’économie nationale.

Parmi les dispositifs étudiés au cours de cette rencontre, et susceptibles d’insuffler un nouvel esprit d’entreprise pour un élargissement stratégique de la base productive, figurent notamment ceux liés aux axes ci-après : le renforcement du cadre juridique et réglementaire; la levée des fonds pour le financement des PME ; la facilitation de l’accès des PME aux marchés publics et privés ; la facilitation de l’accès des PME aux financements; la lutte contre le secteur informel et la mise en œuvre des programmes de renforcement des capacités et d’appui à l’entrepreneuriat.

Selon le ministre des PME, ce plan d’action instruit par le gouvernement «est une continuité des politiques mises en place par les autorités du pays, déterminées à assainir le climat des affaires». Car estime-t-il, on ne peut relancer durablement une économie sans un tissu économique solide, avec notamment comme socle les PME.

GabonReview

jeudi 26 novembre 2020

État d’urgence sanitaire : le gouvernement prolongerait jusqu’au 14 décembre

Adoptée en Conseil des ministres le 2 octobre dernier, la prorogation de l’état d’urgence sanitaire visant à lutter contre la pandémie du coronavirus au Gabon a été validée par l’Assemblée nationale et le Sénat un jour après. Les élus avaient accordé 45 jours supplémentaires aux autorités qui, quelques semaines plus tard, bien qu’en les allégeant quelque peu avaient décidé du maintien de la plupart des mesures de restriction. 

Sauf que depuis le 15 novembre dernier, la fermeture des établissements de loisir, le port obligatoire du masque, la réduction du nombre de personnes dans les taxis, le couvre-feu, etc. ne reposent plus sur aucun fondement légal. Pis, le gouvernement qui fait fi de ne pas constater l’illégalité du maintien de ces mesures de restriction ne semble pas pressé d’aller à nouveau vers les élus pour solliciter une énième prorogation de l’état d’urgence sanitaire. 

Sans nul doute par crainte de se voir refuser cette nouvelle prorogation. D’autant que plusieurs députés et sénateurs, y compris au sein de la majorité, ont commencé à exprimer plus ou moins ouvertement quelques doutes sur la nécessité de poursuivre la lutte contre le Covid-19 par des restrictions souvent peu suivies de véritables accompagnements de la part du gouvernement. C’est le cas pour les établissements de loisir abandonnés à eux-mêmes depuis plus de huit mois. Selon des indiscrétions relayées par les médias proches de la présidence de la République, la fin de la période de prorogation accordée par le Parlement serait prévue pour le 14 décembre prochain, soit 10 semaines après le vote au Parlement, alors qu’elle aurait normalement dû durer un peu plus de 6 semaines.

 La raison évoquée par les soutiens de cette prorogation est pour le moins étonnante : le décompte des 45 jours supplémentaires accordés par les élus n’a pas commencé le jour du vote, mais plutôt le jour de la publication, dans le Journal officiel, de cette nouvelle modification de la loi. Si l’on s’en tient à cette logique, la publication dans le Journal officiel de l’accord de prorogation par le Parlement est donc intervenue le 30 octobre, soit près d’un mois après le vote à l’Assemblée nationale et au Sénat.

jeudi 19 novembre 2020

Taskforce sur la dette intérieure : Jessye Ella Ekogha annonce des sanctions

400 milliards de francs CFA de fausse dette intérieure et des têtes qui devraient tomber : voilà en substance le message du nouvel échange ayant eu lieu, le 17 novembre, entre les journalistes et le Conseiller spécial du président de la République, porte-parole de la présidence, Jessye Ella Ekogha, dans le cadre d’un petit déjeuner de presse consacré à la taskforce présidentielle sur la dette intérieure.

Si la taskforce mise en place à la présidence de la République pour auditer la dette intérieure de l’Etat n’a pas encore fini de révéler ses secrets, il reste que le Palais du bord de mer multiplie les campagnes d’information pour mieux expliquer les tenants et les aboutissants de la démarche présidentielle. Dans ce sens, le porte-parole de la présidence, Jessye Ella Ekogha, s’est entretenu, le 17 novembre, avec les journalistes de plusieurs médias pour expliquer le bien- fondé de cette initiative. «Le but de cette taskforce était très simple. On avait une dette qui était de 700 milliards et on voulait avoir la dette réelle. Cette dette réelle, l’objectif final, c’est de pouvoir la valider et surtout de pouvoir l’apurer.

 C’est pour cela que toutes les dettes de moins de 70 millions ont été validées et l’Etat a décaissé 4 milliards de francs CFA pour les entreprises», a expliqué le porte-parole de la présidence. L’Etat a été grugé Pour lui, cela constitue une bouffée d’oxygène pour les entreprises notamment en cette période de crise économique et de Covid-19. «Pour ces entreprises, c’est une bonne bouffée d’air. 

Cela évite pour certaines la suppression d’emplois, pour d’autres de mettre la clé sous le paillasson et pour d’autres encore de pouvoir réinvestir et se repositionner sur d’autres marchés», a-t-il apprécié. Et de rappeler que la différence entre ce nouvel audit de la dette intérieure et les autres audits antérieurs est qu’il a permis aux équipes en charge de ce travail de vérifier, sur le terrain et sur les documents, si le travail commandé a été véritablement fait et dans les normes prescrites. Après vérification, le constat est sans appel : l’Etat a été grugé. Des entreprises ayant eu des bons de commande de 2 milliards de francs CFA, par exemple, se sont retrouvées à percevoir plusieurs autres milliards au-dessus du montant initial, alors que le travail n’a pas été exécuté. «Il y a des entreprises qui devaient faire des routes avec deux voire trois couches de bitume, mais elles n’en n’ont mis qu’une seule couche et ont été payées», a fait savoir le porte-parole de la présidence. Ces entreprises seront sanctionnées pour n’avoir pas respecté le cahier des charges initial. 

 Comment expliquer ces écarts qui cristallisent 70% de la dette intérieure ? Le Conseiller spécial du président de la République reconnaît qu’il y a des complicités aussi bien dans la haute administration que dans la sphère politique. Toutefois, a-t-il indiqué, il reviendra à la justice d’établir les responsabilités. Renforcer le dispositif de contrôle Dès lors, a-t-il fait savoir, des plaintes seront déposés. 

L’Agence judiciaire de l’Etat va saisir la justice, tout comme le procureur de la République pourra également s’autosaisir afin de mener les enquêtes visant à faire définitivement la lumière sur cette affaire qui défraie la chronique dans le pays. Jessye Ella Ekogha rappelle que le but de cette opération voulue par le président Ali Bongo est de faire en sorte que l’argent de l’Etat serve à quoi il a été décaissé et au profit de la population. Il n’est donc plus question que les entreprises seules justifient leur travail effectué en déposant simplement des documents pour vérification. Elles seront payées en fonction du travail fait et en conformité avec les exigences notées dans le bon de commande. Et pour éviter que de telles pratiques se répètent, il y aura «un renforcement du dispositif institutionnel avec des procédures et des contrôles plus renforcés et accrus», avec la mise sur orbite de la Direction générale des marchés publics (DGMP), de l’Agence nationale de vérification et d’audit (Anva) et de l’Agence nationale d’investigation financière (Anif).

Résurrection des cantines scolaires : Mouguiama Daouda s’en souvient 11 ans plus tard

Poste par Griffin Ondo Nzuey / 18 novembre, 2020 TATIE Si la plupart avaient dû fermer pour des raisons liées particulièrement à l’accumulation des dettes et du peu d’intérêt accordé par le gouvernement, les cantines scolaires devraient bientôt rouvrir dans une douzaine de lycées à travers le Gabon. Le ministère de l’Éducation nationale semble s’être souvenu des objectifs fixés par le PSGE et l’une des recommandations des états généraux de l’Éducation en matière d’alimentation à l’école. S’étant visiblement rappelé des objectifs déclinés dans le PSGE et des recommandations des états généraux de l’Education de 2010, Pr Patrick Mouguiama Daouda (lunettes) envisage de revitaliser les cantines scolaires dans 12 lycées du Gabon Fermées dans la plupart des établissements publics du pays depuis des années pour diverses raisons, les cantines scolaires vont pouvoir rouvrir leurs portes aux élèves dans 12 lycées, dont 4 pour la seule province de l’Estuaire, à savoir : le lycée national Léon Mba, le lycée Paul Indjendjet Gondjout, le lycée technique national Omar Bongo et le lycée technique de Bikélé. C’est, en tout cas, le projet du ministère de l’Éducation nationale qui, par l’entremise de la Direction générale des œuvres scolaires (DGOS), vient de lancer un avis à manifestation d’intérêt adressé aux restaurateurs. Ce projet qui concerne aussi les lycées Eugène Marcel Amogho (Franceville), Charles Mefane (Lambaréné), Jean Jacques Bouckavel (Mouila), Nazaire Boulingui (Tchibanga), Alexandre Samba (Ogooué-Ivindo), Stanislas Migolet (Koula-Moutou), Joseph Ambourouet Avaro (Port-Gentil) et le lycée Richard Nguema Bekale (Oyem) est censé répondre aux objectifs fixés par le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) élaboré plus de 10 ans plus tôt. De même, les autorités entendent matérialiser enfin une des résolutions des états généraux de l’Éducation de 2010. «La nouvelle vision de l’éducation accorde une place centrale à l’action de développement des infrastructures scolaires et à la qualité de l’Education qui passe notamment par l’amélioration des conditions de scolarisation et d’apprentissage des élèves. Parmi les défis à relever, figure la problématique liée à la restauration scolaire. L’enjeu est de déterminer un niveau d’exigences et de recommandations pour la restauration scolaire au sein des collèges et des lycées, visant une meilleure nutrition et une meilleure santé pouvant favoriser un meilleur accès à l’éducation et de meilleurs résultats scolaires», justifie la DGOS. Selon l’avis d’appel à manifestation d’intérêt publié ce mercredi 18 novembre dans le quotidien L’Union, les autorités gabonaises précisent qu’au sein des établissements choisis pour accueillir les cantines rénovées, les prestataires auront pour mission de nourrir «un grand nombre d’élèves» et des personnels des établissements secondaires, en leur offrant «une restauration collective à caractère social». Il s’agira spécifiquement, précise-t-on, de vendre des produits de consommation alimentaires à l’exclusion des produits manufacturés, de vendre des boissons fraiches non alcoolisées et de mettre à disposition des établissements des équipements et du mobilier si besoin. © Gabonreview

mardi 27 octobre 2020

Gabon : Suite à la journée de dimanche, Lambert Noël Matha félicite la très grande majorité des Gabonais et pointe du doigt « l’incivisme » d’une « infime minorité »

 



A l’issue de la journée d’hier, dimanche 25 octobre, marquée par la tentative de quelques responsables de l’Eglise catholique de rouvrir de manière anticipée les lieux de culte (réouverture pourtant autorisée dans quelques jours seulement, à partir du 30 octobre prochain), le ministre de l’Intérieur en a dressé le bilan, se félicitant de l’absence de « blessés » ou d' »arrestations » contrairement à ce que certaines fake news diffusées sur les réseaux sociaux ont tenté de faire croire. Lambert Noël Matha a également indiqué que seule une « infime minorité » a tenté de passer outre les règles édictées, contrairement à la « très grande majorité des Gabonais » dont il a salué le « civisme ». 

 

sécurité ont été chargées de faire respecter ce jour (dimanche 25 octobre 2020, NDLR) la mesure d’ouverture des lieux de culte fixée par le Gouvernement à la date du 30 octobre 2020. 

En dépit de l’incivisme de certains responsables religieux matérialisé par des tentatives d’ouverture de leurs lieux de culte avant la date requise, les forces de défense et de sécurité investies de la mission de maintien de l’ordre public, sont parvenues au moyen du principe de la gestion démocratique des foules, à contenir toutes ces velléités par une présence remarquée sur les sites.

Au terme de cette opération, les forces de défense et de sécurité se félicitent de ce que la très grande majorité des confessions religieuses ont respecté les mesures gouvernementales. 

Elles tiennent également à signaler que, face à la volonté manifeste de certains responsables religieux de braver l’autorité de l’Etat, les forces de l’ordre ont fait preuve de pédagogie dans le maintien de l’ordre public ; tout en indiquant que quelques individus réfractaires au respect des mesures gouvernementales ont été conduits au poste, puis relaxés. 

Alors que le respect des mesures gouvernementales a été observé sur l’ensemble du territoire, l’on a cependant enregistré, à l’Eglise Saint-Charles Lwanga d’Oyem, un attroupement, le non-respect des mesures barrières et le refus de se disperser après les sommations réglementaires ; toutes choses qui ont conduit à l’usage d’une réponse adaptée par le jet de deux grenades assourdissantes. 

Il convient de souligner qu’aucun blessé n’a été enregistré de part et d’autre, de même qu’aucune arrestation n’a été effectuée. 

Enfin, les forces de défense et de sécurité relèvent l’attitude citoyenne et responsable de la très grande majorité des compatriotes qui ont respecté les mesures édictées par le gouvernement. »

« Dans le cadre de leur missions régaliennes, les forces de défense et de sécurité ont été chargées de faire respecter ce jour (dimanche 25 octobre 2020, NDLR) la mesure d’ouverture des lieux de culte fixée par le Gouvernement à la date du 30 octobre 2020. 

En dépit de l’incivisme de certains responsables religieux matérialisé par des tentatives d’ouverture de leurs lieux de culte avant la date requise, les forces de défense et de sécurité investies de la mission de maintien de l’ordre public, sont parvenues au moyen du principe de la gestion démocratique des foules, à contenir toutes ces velléités par une présence remarquée sur les sites.

Au terme de cette opération, les forces de défense et de sécurité se félicitent de ce que la très grande majorité des confessions religieuses ont respecté les mesures gouvernementales. 

Elles tiennent également à signaler que, face à la volonté manifeste de certains responsables religieux de braver l’autorité de l’Etat, les forces de l’ordre ont fait preuve de pédagogie dans le maintien de l’ordre public ; tout en indiquant que quelques individus réfractaires au respect des mesures gouvernementales ont été conduits au poste, puis relaxés. 

Alors que le respect des mesures gouvernementales a été observé sur l’ensemble du territoire, l’on a cependant enregistré, à l’Eglise Saint-Charles Lwanga d’Oyem, un attroupement, le non-respect des mesures barrières et le refus de se disperser après les sommations réglementaires ; toutes choses qui ont conduit à l’usage d’une réponse adaptée par le jet de deux grenades assourdissantes. 

Il convient de souligner qu’aucun blessé n’a été enregistré de part et d’autre, de même qu’aucune arrestation n’a été effectuée. 

Enfin, les forces de défense et de sécurité relèvent l’attitude citoyenne et responsable de la très grande majorité des compatriotes qui ont respecté les mesures édictées par le gouvernement. »

« Dans le cadre de leur missions régaliennes, les forces de défense et de sécurité ont été chargées de faire respecter ce jour (dimanche 25 octobre 2020, NDLR) la mesure d’ouverture des lieux de culte fixée par le Gouvernement à la date du 30 octobre 2020. 

En dépit de l’incivisme de certains responsables religieux matérialisé par des tentatives d’ouverture de leurs lieux de culte avant la date requise, les forces de défense et de sécurité investies de la mission de maintien de l’ordre public, sont parvenues au moyen du principe de la gestion démocratique des foules, à contenir toutes ces velléités par une présence remarquée sur les sites.

Au terme de cette opération, les forces de défense et de sécurité se félicitent de ce que la très grande majorité des confessions religieuses ont respecté les mesures gouvernementales. 

Elles tiennent également à signaler que, face à la volonté manifeste de certains responsables religieux de braver l’autorité de l’Etat, les forces de l’ordre ont fait preuve de pédagogie dans le maintien de l’ordre public ; tout en indiquant que quelques individus réfractaires au respect des mesures gouvernementales ont été conduits au poste, puis relaxés. 

Alors que le respect des mesures gouvernementales a été observé sur l’ensemble du territoire, l’on a cependant enregistré, à l’Eglise Saint-Charles Lwanga d’Oyem, un attroupement, le non-respect des mesures barrières et le refus de se disperser après les sommations réglementaires ; toutes choses qui ont conduit à l’usage d’une réponse adaptée par le jet de deux grenades assourdissantes. 

Il convient de souligner qu’aucun blessé n’a été enregistré de part et d’autre, de même qu’aucune arrestation n’a été effectuée. 

Enfin, les forces de défense et de sécurité relèvent l’attitude citoyenne et responsable de la très grande majorité des compatriotes qui ont respecté les mesures édictées par le gouvernement. »

« Dans le cadre de leur missions régaliennes, les forces de défense et de sécurité ont été chargées de faire respecter ce jour (dimanche 25 octobre 2020, NDLR) la mesure d’ouverture des lieux de culte fixée par le Gouvernement à la date du 30 octobre 2020. 

En dépit de l’incivisme de certains responsables religieux matérialisé par des tentatives d’ouverture de leurs lieux de culte avant la date requise, les forces de défense et de sécurité investies de la mission de maintien de l’ordre public, sont parvenues au moyen du principe de la gestion démocratique des foules, à contenir toutes ces velléités par une présence remarquée sur les sites.

Au terme de cette opération, les forces de défense et de sécurité se félicitent de ce que la très grande majorité des confessions religieuses ont respecté les mesures gouvernementales. 

Elles tiennent également à signaler que, face à la volonté manifeste de certains responsables religieux de braver l’autorité de l’Etat, les forces de l’ordre ont fait preuve de pédagogie dans le maintien de l’ordre public ; tout en indiquant que quelques individus réfractaires au respect des mesures gouvernementales ont été conduits au poste, puis relaxés. 

Alors que le respect des mesures gouvernementales a été observé sur l’ensemble du territoire, l’on a cependant enregistré, à l’Eglise Saint-Charles Lwanga d’Oyem, un attroupement, le non-respect des mesures barrières et le refus de se disperser après les sommations réglementaires ; toutes choses qui ont conduit à l’usage d’une réponse adaptée par le jet de deux grenades assourdissantes. 

Il convient de souligner qu’aucun blessé n’a été enregistré de part et d’autre, de même qu’aucune arrestation n’a été effectuée. 

Enfin, les forces de défense et de sécurité relèvent l’attitude citoyenne et responsable de la très grande majorité des compatriotes qui ont respecté les mesures édictées par le gouvernement. »

La Situation des Eglises au Gabon plus tôt Calme dans l'Ensemble

Sainte Marie

Gabon, contrairement au bras de fer annoncé, entre les Églises Catholiques et celles dites de réveilles face au Gouvernement, ce dimanche 25/10/2020 n’a été que l’effet d’annonces car la situation est restée calme toute la journée dans Libreville, Akanda et Owendo.

Église Catholique SNI Owendo

Assemblée de Dieu de Pentecôte Owendo

Les Églises sillonnées ont été désertes les forces de l’ordre misent en place, chargée d'y veillée au respect des mesures Gouvernementales n'ont trouvée aucune résistance de la part desdites Églises. L’absence des fidèles ainsi que de leurs responsables à été fortement remarquée tant dans les Église Catholiques que celles dites de réveilles. Quelques unes d'entre elles ont préférées d'exercer quelques prières et louanges hors des bâtiments habituels le cas de Sainte Marie et de Nazareth du pasteur Ngoussi. En dehors d’une légère résistance observée à Oyem sans gravité, car les fidèles interpellés ont été immédiatement relâchés. Dans l'ensemble, les chrétiens ont mis en exergue la parole de Dieu qui les enseignes le respect des autorités. 

Église Saint Christophe d'Avorombam

Eglise Shekina derrière la Pédiatrie Owendo

Les yeux des pouvoirs publics restent désormais rivés vers les tous prochains jours notamment le 30/10/2020 pour les Musulmans et le 01/11/2020 pour les chrétiens, sur le respect du nombre de 30 fidèles par culte; ce qui risque d’être quasi impossible pour les Chrétiens aussi bien que pour les Musulmans au regard de ce qui apparait comme étant une privation manifeste de leurs activités Ecclésiastiques par le Gouvernement.

Église Nazareth du Pasteur Ngoussi

Affaire à suivre.

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Gabon/Réouverture des lieux de culte:Ali Bongo Ondimba instruit une concertation

 


Libreville, Lundi 26 Octobre 2020 (Infos Gabon)-Le président de la République demande à son équipe et aux responsables religieux de mettre en place un protocole sanitaire en prélude à l’ouverture ce vendredi des lieux de culte.

Depuis la décision du gouvernement de reconduire les mesures restrictives et d’assouplir l’état d’urgence sanitaire, les esprits ne cessent de s’échauffer. Dans certains milieux religieux, cette décision est perçue comme une volonté de musèlement de la part des autorités gabonaises. Certains ordres religieux qui dénoncent ladite décision pourtant salutaire en ce sens qu’elle vise à préserver les populations et les fidèles en particulier d’une éventuelle contamination au Covid-19, ont tenté le week-end dernier de braver cet interdit. Obligeant le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, et son collègue de la Défense, Michael Moussa Adamo à effectuer une descente dans la nuit de vendredi à samedi dans certains quartiers de Libreville.

Malheureusement cette visite qui a donné lieu l’interpellations de certains réfractaires a aussitôt été critiquée et laissé place à des Fake News. Pour davantage rassurer les uns et les autres, le président de la République a fait une sortie sur la toile pour inviter à plus d’apaisement. «Dans la perspective de la réouverture ce vendredi 30 octobre des lieux de culte au Gabon, j’ai donné instruction au Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda et au gouvernement de rencontrer les responsables des confessions religieuses présentes sur le territoire afin d’en affiner, de manière concertée et dans un esprit constructif, le protocole sanitaire. Je suis le garant de la liberté de culte au Gabon mais également de la protection de santé des Gabonais. C’est cet équilibre que j’entends préserver», a écrit Ali Bongo Ondimba.

FIN/INFOSGABON/SM/2020

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