Pour
son premier classement par le célèbre Forum économique mondial, le Gabon occupe
une place notable dans le premier tiers des pays africains (9ème/38) et figure,
en compagnie des Philippines, du Qatar, de l'Algérie, de l'Egypte et du
Botswana, dans le groupe des 17 économies en transition entre la rente et
l'efficience. Le Gabon est le seul pays d'Afrique noire dans ce groupe.
1/La confiance des investisseurs
internationaux
Pour
son premier classement par le célèbre Forum économique mondial, le Gabon occupe
une place notable dans le premier tiers des pays africains (9ème/38) et figure,
en compagnie des Philippines, du Qatar, de l'Algérie, de l'Egypte et du
Botswana, dans le groupe des 17 économies en transition entre la rente et
l'efficience. Le Gabon est le seul pays d'Afrique noire dans ce groupe.
1/La confiance des investisseurs internationaux
Depuis
2010, le Gabon bénéficie de la confiance des investisseurs dont la perception
du risque gabonais s'est significativement améliorée. Plusieurs contrats,
portant sur des projets structurants, d'un montant de plus de 4 milliards de
dollars, ont été signés depuis 2010 dans les secteurs du bois, de l'agriculture
et des infrastructures. Les agences de notations reconnaissent la volonté de
réforme du pays et la stratégie économique mise en place. En avril 2012,
l'agence Fitch a ainsi revu la perspective du Gabon à "positive" et
confirmé sa notation BB.
"Le
gouvernement accélère la diversification de l'économie pour se tourner vers le
secteur manufacturier, avec des investissements massifs dans les
infrastructures et la création de zones économiques spéciales. La mise en place
de nouveaux dirigeants dans l'administration et les mesures visant à améliorer
la gouvernance publique et attirer des investissements étrangers démontrent la volonté
de réforme du pays", a indiqué Reuters à la publication des nouvelles
notations de Fitch.
Cette
confiance à l'international trouve sa justification dans le classement GCI, au
travers de nombreux indicateurs: Faible impact des tracasseries administratives
(19eme place mondiale), crime organisé (31eme), éthique des affaires (49e),
téléphonie mobile (48e), épargne nationale brute/Pib (12e), dette publique/Pib
(25e).
2/La croissance retrouvée
Depuis
2010 et après 2 années de fort ralentissement, l'économie gabonaise renoue avec
une forte croissance, à 7,4% en 2012 (62,7 en 2009). Preuve du succès de la
politique du Gabon Émergent, le PIB non-pétrolier contribue désormais
pleinement à ces bonnes performances. Il connaît en effet une croissance à 2
chiffres qui dépasse, depuis 2 ans, celle du PIB pétrolier 2012: 10,14% de
croissance hors-pétrole vs 1.5% de croissance pour la production de pétrole.
Cette
croissance est portée par:
-
Le secteur des mines;
-
La relance du secteur bois;
-
Les BTP, en particulier la construction des barrages hydro-électriques;
-
Les services qui soutiennent les secteurs cités précédemment;
Entre
2012 et 2016, quelque 175 projets "lourds" sont fléchés, pour un total de 20 milliards
USD, dont 6 milliards sur le développement des routes (1700km), et 5,5 sur
celui du réseau ferré (800km).
Dans
le classement GCI, le Gabon se place au 67e rang mondial pour l'importance des
infrastructures ferroviaires.
Le
Gabon disposera à l'horizon de 2016 de 3663 km de routes bitumées de qualité
(soit 30% de son réseau routier) qui supportera 80% du trafic national de biens
et de personnes.
4/Un bon climat d'affaires
Le
plan-cadre des affaires et appui au secteur privé se trouve au centre de
l'action gouvernementale, dans l'objectif de mettre ce secteur au centre du
fonctionnement de la Chambre de commerce. Un audit général de la fonction
publique a permis la suppression de milliers de poste fantômes, développant
l'efficiente de la relation public-privé.
Dans
le classement GCI, le Gabon enregistre de bons indices, se situant parmi les 60
meilleurs mondiaux dans l'éthique des affaires, la sécurité, la transparence
des actions gouvernementales, le process des conseils d'administration.
Création
de la zone économique spéciale de Nkok en partenariat public-privé avec la
firme singapourienne Olam constituée de zones industrielles à 75% (scierie,
ferraille, ciment, etc.) et de 25% de zones résidentielles et commerciales (675
millions d'euros d'investissement par an attendus sur les trois prochaines
années).
Construction
du barrage de Poubara (160 MW) près de Franceville pour alimenter la future
usine de ferromanganèse de Moanda (investissement de 300 millions d'euros
financé à 75% par la Chine et 25% par le Gabon) et d'une centrale thermique
(105 MW) à Port-Gentil par une société israélienne (115 millions d'euros).
INFO:
Définissant la compétitivité en tant qu'ensemble des institutions, des
politiques et des facteurs qui déterminent le niveau de productivité d'un pays,
le classement du CGI est basé sur plus de 100 indicateurs organisés en 12
catégories, les piliers de compétitivité, qui permettent de dresser un portrait
de la compétitivité d'un pays (institutions, infrastructures, données
macro-économiques, santé et éducation primaire, enseignement supérieur et
formation, marché des biens, modernité du système d'emploi, marché financier,
infrastructures technologiques, taille du marché, climat des affaires,
innovation).