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mardi 15 mars 2016

Après leur exclusion du PDG : La bande à Barro Chambrier réclame la clémence du Secrétariat général et du Distingué Camarade Président

Alexandre-Barro-Chambrier 

C’est bien de faire la fine bouche devant un aéropage de personnalités. Alors que, derrière cette arrogance affichée et une assurance digne des derniers mohicans, dans le secret, on peaufine des stratégies pour leur réhabilitation. Alexandre Barro Chambrier qui avait rameuté toute la meute des aboyeurs de la République dans le sanctuaire de son père à Ossengué, dans le 5e arrondissement de Libreville, le jeudi 10 mars dernier, est un as de la mise en scène. Du moins, avec ses amis bannis du PDG, Santiago Michel Menga M’Essone et Jonathan Ignoumba, ils ont le sens de la mystification.
Donc, pendant que le jeudi 10/3, dans un discours endiablé et incandescent déclamé sous le regard de la faune des aigris et rancuniers contre le pouvoir en place, malgré leur assurance de vouloir imposer un PDG-Héritage et Modernité, juste pour créer le flou dans l’esprit des militants et sympathisants du PDG, la bande à Barro Chambrier, qui, après son show, s’est rendue compte que la situation commençait par  devenir glissante. Et alors que leurs supporters étaient encore en train de commenter leur sortie à Ossengué, le lendemain, c’est-à-dire, le vendredi 11 mars, le trio des bannis du PDG a pris sa plume pour adresser une longue correspondance au secrétariat exécutif du parti. Dans cette correspondance les « vrais hommes » -après leur messe de la veille, au cours de laquelle, ils ont porté un coup sur le parti, en s’affabulant d’un autre PDG estampillé Héritage et Modernité-, que sont Barro Chambrier, Menga M’Essone et Ignoumba, ont repris leurs esprits pour dire le caractère quelque peu moins conforme de leur exclusion.
C’est après avoir postillonné qu’ils se sont rendus compte de leur bourde, et qu’il leur fallait au moins sauver la face. Cette correspondance a donc valeur de contrition, pour ne pas dire, qu’ils réclament la clémence du secrétariat exécutif et surtout du Distingué Camarade Président, Ali Bongo Ondimba. Tout le contenu fondé sur le non-respect des dispositions statutaires du parti n’est qu’une forme masquée pour espérer voir leur sanction levée. C’est quand même bizarre pour des gens qui ont promis à leur monde à Ossengué, qu’ils ne reculeront devant rien et personne. D’autant plus qu’ils ont même pris le risque de créer un parti.
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