Le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a annoncé sa candidature à la prochaine élection présidentielle, prévue pour le mois d’août prochain. Loin des salons feutrés et des grandes salles comblées de monde, c’est donc le pont d’Ozouri, situé à quelques kilomètres de Port-Gentil qui a offert non seulement son cadre à la circonstance, mais aussi son symbole à l’illustration du message du Chef de l’Etat. Ali Bongo propose de poursuivre la construction des ponts de l’unité territoriale et nationale, les ponts de la modernisation du pays et qui permettent de tourner définitivement le dos aux injustices sociales et mènent vers l’égalité des chances
« A l’image de ce pont d’Ozouri qui nous accueille aujourd’hui, nous avons de nombreux autres ponts à bâtir pour notre pays », a déclaré le Chef de l’Etat devant son épouse et ses compatriotes. Parmi ces ponts, figure incontestablement celui de la modernisation du pays. Depuis 2009, Ali Bongo a engagé le pays sur un vaste chantier de modernisation des infrastructures, avec pour ambition de faire du Gabon un pays émergent. La modernisation et le renforcement des infrastructures de base, telles que les routes et les hôpitaux sont bien réels. Le Gabon peut se féliciter de ces avancées en termes de kilomètres de routes bitumés, et ce pont n’en sera que le couronnement. Dans ce domaine, le Gabon a fait des efforts considérables. Le Président n’a donc pas tort lorsqu’il soutient que « Ce pont est à mes yeux, le symbole d’un Gabon moderne, de ce Gabon qui avance, de ce Gabon résolument tourné vers l’avenir ». Il invite les populations à s’unir afin d’aller encore plus loin dans les changements dont a besoin le pays.
Le pont d’Ozouri symbolise par-dessus tout, la fin des privilèges indus et le début d’une nouvelle ère, celle de l’égalité des chances. Toutes les prises de position du Chef de l’Etat de ces derniers temps sont le plus ferme possible sur cet aspect. « Ce pont d’Ozouri symbolise le passage d’une société souvent basée sur des privilèges indus à une société plus juste et prospère », a déclaré Ali Bongo. Le Chef de l’Etat s’est lui-même fait le porte-voix des oppressés et des laissés pour comptes. A en croire ses actions et ses positions, il va en guerre contre l’injustice. C’est certainement fort de son expérience au côté de son père, feu Président Omar Bongo qu’Ali dit être le mieux placé pour savoir comment a fonctionné le système de privilèges et quel impact il a eu sur le développement du pays. Pour avoir appris auprès de son mentor, il sait certainement qui a profité injustement du pays. « J’ai bien compris les divers combats menés par certains pour préserver et perpétuer ce système de privilèges », a-t-il renchéri. Le pont d’Ozouri est celui qui nous permettra de rejoindre la rive de l’égalité des chances.
« Ce pont est également le symbole des grands changements que nous impulsons pour un Gabon plus juste et plus solidaire », a dit l’homme de la situation. Cette solidarité s’est matérialisée à travers des réformes fortes comme la CNAMGS ou l’octroi des bourses d’études aux jeunes gabonais. Grâce à la CNAMGS, près d’un million de gabonais ont aujourd’hui accès à des soins de santé à moindre coût. Tandis que le nombre de boursiers (qui était de moins de 10 000) est passé à 35 000, lorsque le montant alloué passait de 66 000 FCFA à 83 000 FCFA par bénéficiaire (trousseau scolaire non compris).
Évidement que rien n’est facile. C’est à juste titre que le candidat de la majorité déclare : « Il reste du chemin à parcourir : le voyage vers l’émergence n’a pas été, et ne sera certainement pas un long fleuve tranquille ». Cette marche vers une société plus juste, solidaire, une société dans laquelle les privilèges indus sont réprimés et dans laquelle l’égalité des chances est la règle ne se décrète pas. Elle n’est que l’œuvre d’une nation forte, guidée par un homme engagé. Ainsi, Ali Bongo invite tous ses compatriotes à se joindre à lui : « J’ai besoin de vous pour consolider et construire ensemble ces ponts de l’espoir, ces ponts de l’avenir : Changeons Ensemble ! »
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