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vendredi 4 mars 2016

Mythomanie politique : Massavala, l’opposant écervelé qui s’ignore

 Frederic-Massavala-Maboumba
Décidément, on verra tout dans ce pays en cette année électorale. Le podium commence par se remplir avec des histrions de la pire espèce. Le dernier en date n’est autre que Frédéric Massavala Maboumba, démissionnaire il y a quelques semaines du PDG. Celui qui se gave, pour ne pas dire se shoote depuis peu à la sève de l’injure de Jean-François Ntoutoume Emane ne fait plus mystère de ses ambitions : il paraît que, face au chaos, voire la chienlit installée dans l’opposition en lambeaux, Frédéric Massavala Maboumba croit en ses chances de prendre le beau rôle, en se présentant à la prochaine élection présidentielle.
Tant que la caution pour participer à cette élection a été arrêtée à 5 millions de FCFA, du pipi de chat pour une bonne frange des prévaricateurs et autres détourneurs des deniers publics passés dans l’opposition avec armes, femmes, enfants, intrigues et diableries, le Gabon pourrait connaître une inflation des candidatures plus saugrenues que sérieuses. Frédéric Massavala Maboumba se verrait être le « sauveur » d’une opposition dynamitée par ses propres hommes. Il va prendre ses « responsabilités ». C’est donc la chance de Massavala Maboumba d’être démangé à l’idée d’avoir un destin national.
Mais cette ambition risque d’être douchée par les casseroles accrochées à l’abacost du filleul dans l’injure de Jacky-Mille-Rancunes. Et pour cause ? Pour ceux qui l’ignorent, Frédéric Massavala Maboumba a fait l’objet d’une condamnation, il y a quelques années, du côté du tribunal de Port-Gentil, dans la province de l’Ogooué-Maritime (sud-ouest du Gabon), pour un problème qui l’avait opposé à l’époque à son aîné de Fougamou, le chef-lieu du département de Tsamba-Magotsi (province de la Ngounié), Marcel Doupamby Matoka. Condamné, mais avait échappé de peu à la prison parce qu’il était à l’époque ministre délégué à l’Education nationale. Pour ceux qui aiment les archives, ils peuvent aller les dépoussiérer au tribunal de Port-Gentil. Ce n’est pas tout, des ennuis qui pourraient se dresser sur le chemin de la constitution de son dossier de candidature auprès de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap).
Lors de l’édition des fêtes tournantes en 2003 dans la Ngounié, à l’époque grand quelqu’un à l’Education nationale, Massavala Maboumba, comme tous les prévaricateurs de son acabit et de l’époque, s’était transformé en superviseur de tout ce qui devait se faire dans le département de Tsamba-Magotsi avec les moyens mis par l’Etat à cette occasion. Mais, le gaillard, sûr de son fait, s’était même illustré dans le délit d’initiés. Et l’argent mis à contribution pour le développement de certaines infrastructures de sa contrée détourné. A preuve : la Gabonaise de réfection et de construction (GARECO), n’a jamais fourni les groupes électrogènes aux 10 villages dudit département : Mandilou 1 ; 2 et 3, Mboukou, Guidouma, Mourimantsiengui, Niengue, Waka, Moutambesanefumu et Mbala. Malgré les 36 millions de FCFA décaissés à l’endroit de cette société dont la facture établie le 25 octobre 2005 porte aussi la signature de l’intègre Frédéric Massavala Maboumba. Si ces bourgs s’éclairent encore à la lampe tempête, voire, à la torche indigène faite à l’aide de la résine d’okoumé, Frédéric Massavala et son ami, patron de Gareco, Ayoub-Hassan Ahmad Moussavou Boucka (beau-frère de Joseph Moutandou Mboumba, pote de longue date de Frédéric), devraient être interpellés par ses parents du village.
Plus grave, derrière son visage de poupin, Frédéric Massavala aurait été cité dans une affaire de mort d’homme dans le département de Tsamba-Magotsi, à la fin des années 1990.
Et ce naïf-courageux et spécialiste de l’intrigue, veut faire croire qu’il est blanc comme neige.
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